Je suis tombée par hasard sur une photo sur Pinterest (enfants et alimentation vivante). J'ai tout de suite adoré l'idée, et les enfants l'ont adorée aussi. Ils ont fait leur goûter eux-mêmes, ils se sont bien amusés et se sont même régalés.
À faire et à refaire !
Il vous faut :
une pomme par personne
un petit emporte-pièce
de la purée d'amande (ou du peanut butter)
des raisins secs (ou des éclats de cacao cru ou des graines de courge)
Après 6 ans de bons et loyaux services. Après avoir fait des bébés qui sont partis vivre leur vie dans plusieurs pays du monde. Voilà que George le levain prend sa retraite.
Le pas est franchi : plus de gluten à la maison. J'étais passée de la farine de blé à celle de kamut (moins de gluten) pour faire le pain. Puis j'ai longuement étudié les recettes de pain au levain sans gluten, mais je n'ai jamais été vraiment satisfaite. Remarquez que mon insatisfaction était purement théorique puisque je n'ai jamais eu ni le courage ni vraiment l'envie de me lancer dans cette nouvelle aventure. Ça ne me disait pas.
Alors j'ai tenté de vivre sans pain (en laissant moisir un magnifique pain au kamut, mais au moins nos petits moineaux sur le balcon sont nourris au pain au levain bio). Et... diantre, est-ce possible ? Je survivais ! Je vivais même mieux, j'en reparlerai. Le pain ne me manquait pas du tout.
Les enfants ne se plaignent pas du tout, ils ne réclament pas leur tartine. Il n'y a que Takaya qui faisait un peu la moue, pour le principe. Il s'y fait, parce qu'on se fait à tout si on le veut bien. Et surtout, si on comprend pourquoi on doit changer nos habitudes. Pour cela, je vous renvoie à la vidéo de la naturopathe Irène Grosjean, que j'ai d'ailleurs découverte après avoir cessé le gluten et qui n'a fait que confirmer mon choix.
Je n'ai pas eu le cœur de jeter mon fidèle compagnon (pas Takaya, George). J'avais déjà du levain déshydraté, mais non, je ne pouvais tout de même pas jeter ce levain frais à la poubelle... Alors je l'ai déshydraté aussi, et je le garde. Précieusement. Par sensiblerie, je l'admets ! Mais bon, c'est un organisme vivant non ?
Voici donc les étapes pour déshydrater un levain, que vous fassiez une pause dans la fabrication du pain (vacances ou autre), ou que vous décidiez comme moi de la cesser définitivement.
Commencer par nourrir le levain de son poids en farine, en ajoutant au besoin de l'eau pour pouvoir bien mélanger, mais un minimum. On veut une pâte le moins mouillé possible pour activer la déshydratation. Laisser le levain gonfler pendant 2-3 heures.
Étendre un film alimentaire sur un bol, puis étaler le levain sur le film. La raison pour laquelle j'utilise le film alimentaire est que, directement sur une assiette, le levain va coller. Au lieu de quoi, avec le film, on n'a plus qu'a "peler" le plastique du levain qui a séché en surface.
Laisser le levain sécher à l'air libre, en le protégeant toutefois des poussières et des insectes par un linge propre.
Quand le levain est sec en surface, le concasser grossièrement, et laisser les morceaux sécher encore, cette fois dans une assiette.
Continuer à le casser et le réduire en poudre avec les doigts tout au long de la déshydratation.
Dernière étape pas obligatoire : en renverser la moitié au moment de prendre la dernière photo. Je précise que toutes les photos de ce post sont de Mathurin, prises lors de son dernier cours de photo dont le thème était la lumière.
La prouesse d'en coller la moitié par terre est également à mettre au palmarès de Mathurin.
Ce qu'il est laid, ce titre. Ce que je déteste ces mots techniques pompeux et cassants.
Eugénie ne les connaît pas, et je ne suis pas près de les lui donner. D'ailleurs Mathurin, 11 ans, ne les connaît pas non plus.
Mais bon, je vois le côté pratique de la transmission du matériel aujourd'hui, et je doute qu'un titre plus fun comme domino "qui est qui ?" ça facilite une recherche.
Alors allons-y pour le domino pronom personnel - groupe nominal...
Hier pendant le français, j'ai noté qu'Eugénie avait parfois du mal à savoir à quelle personne conjuguer un verbe à l'infinitif dans une phrase comme "les fleurs (être) jolies". Du mal encore à faire la relation entre le fameux groupe nominal (qu'on appelle chez nous "la personne qui fait l'action") et le pronom ("le petit mot qui peut remplacer la personne qui fait l'action"). Parce qu'en plus, les fleurs, c'est pas vraiment des personnes.
Alors vite vite je ressors mon domino fait il y a 4 ans pour son frère. À croire qu'ils rencontrent les mêmes difficultés, à moins que tous les enfants en passent par là ? Peu importe, voici quand même le fichier ici.
Et si vous avez une idée pour qu'elle arrête de décider que "son frère et sa sœur" ça fait "elles" parce que "c'est pas juste du tout", je suis preneuse...
Un criquet vu de près, c'est plutôt impressionnant. Comme tous les insectes. Ces 5 photos ont été prises avec un Nikon D200, et puis travaillées sur Adobe Photoshop Lightroom 5. Pendant ce cours de photo avec Tim, j'ai appris à faire du noir et blanc. Jouer avec les ombres du soleil pour être plus exact.
On avait trouvé un criquet sur ce gros rocher au parc. J'adore faire de la macro. Prendre des photos d'objets très près. J'ai aussi changé les dimensions de la photo.
Le criquet vu de haut sur son rocher.
Le criquet et le rocher sont en noir et blanc et le fond est vert. J'aime bien. Ça fait mystérieux.
Sur cette photo, Tim est en couleurs mais le reste est en noir et blanc. J'aime bien parce qu'on est attiré par la couleur.
J'ai réalisé cette photo en ayant un ISO très bas et un temps d'ouverture très long. 30 secondes. En bougeant ma lampe torche, l'appareil-photo imprime les mouvements et ça donne ça :
Découvrir cette interview de la naturopathe Irène Grosjean par le magazine Le Chou Brave a été pour moi un pur bonheur. La joie d'écouter et de mieux comprendre tout ce en quoi je crois, pas toujours très bien formulé dans ma tête mais pourtant très sûrement ressenti et expérimenté.
Elle aborde dans cette vidéo les grands thèmes de l'alimentation vivante :
le nettoyage des toxiques
le végétalisme
la relation entre notre alimentation et notre comportement / nos émotions
le pourquoi des maladies
la dimension spirituelle de l'alimentation
et bien d'autres choses
Je vous invite bien entendu à regarder cette vidéo dans son intégralité (1h30), pour apprécier la vitalité de cette dame de 83 ans, son regard pétillant, son enthousiasme contagieux. Mais pour ceux qui n'auraient pas le temps, j'ai résumé l'interview en dessous. Ce n'est donc pas un texte très construit, il reflète les paroles de Mme Grosjean qui nous parle comme elle tiendrait une conversation.
Interview d'Irène Grosjean par le Chou Brave, juillet 2013 :
Intro
Mme Grosjean commence par rappeler les 4 fonctions indispensables à la vie : la respiration, l'alimentation, le sommeil et l'élimination. C'est le point de départ de toute vie.
On devrait traiter notre corps aussi bien que notre voiture : lui donner le carburant adéquat, prévu pour lui.
Mme Grosjean explique sa vocation : c'est en voyant des proches "bien soignés" par la médecine et mourir qu'elle décide d'aller voir ailleurs. Elle rappelle la formule d'Hypocrate : "Que l'aliment soit ton seul médicament".
La fonction d'élimination, essentielle
Il ne suffit pas de donner à notre corps des nourritures adaptées, encore faut-il le nettoyer. Il s'agit là de nettoyer les humeurs, ces liquides interstitiels dans lesquels baignent nos cellules.
Nos cellules devraient pouvoir se relier à ce qu'elle appelle "Intelligence universelle", et pour cela, elles devraient être nourries convenablement, en adéquation avec ce que cette intelligence universelle a prévu.
L'alimentation et les fréquences vibratoires
On ne vient pas tous au monde avec la même constitution. Il y a une gamme très large de "véhicules".
Plus nos cellules sont intoxiquées, plus elles chutent de fréquence. Elles ne captent que des fréquences basses, à leur portée (les basses fréquences : celles qui engendrent les conflits, la haine, la violence, la guerre...). Plus elles sont bien soignées, plus elles peuvent capter les fréquences hautes (amour, paix, bonheur...), celles de l'Intelligence universelle.
La vie est simple, on l'a compliquée. La nature nous a tout donné, on a tout compliqué.
Les 2 principaux toxiques : les colles et l'acide urique
Pierre Marchesseau, biologiste, est la personne grâce à qui Irène Grosjean a commencé la naturopathie. Il a découvert les deux grandes formes de résidus qu'on élimine dans les selles et l'urine : l'acide urique, et les matières solides.
Elle explique d'abord ce que sont ces toxiques "solides" : il s'agit de viscosités, de colles qui sont les résidus de tous les "sucres lents" que l'on a privilégiés après la guerre (et même avant). Ces aliments ont toujours été la nourriture du peuple, des pauvres. Face à cela, on a la nourriture des riches, la viande et l'alcool, qui a fait les guerriers dominateurs. La nourriture des pauvres a fait le peuple serviable et corvéable à merci.
Grâce à ces 2 types d'aliments, et surtout leurs résidus qui restent dans nos humeurs, on influe sur le système émotionnel et le système énergétique. Et cela cause tous les malheurs du monde...
Les colles, le mucosités sont les résidus du pain, des pâtes, des farines, du riz, des céréales que le foie humain ne peut pas transformer totalement et complètement. Cela laisse une viscosité qui passe dans la lymphe : "Qu'est-ce qu'un lymphatique ? C'est quelqu'un de ralenti". Avec ces mucosités, on va créer : la timidité, les peurs, l'inquiétude, les angoisses, les idées fixes, les obsessions, et toutes les maladies non douloureuses mais pénibles comme l'asthme. "Vive les pâtes, avec ça 1 enfant sur 7 est asthmatique".
L'acide urique, résidu de la digestion des viandes a également de fortes conséquences sur notre comportement et notre santé.
Nous n'avons pas un système digestif de carnivores mais de frugivores : intestins très longs et petits reins très faibles, comme les grands singes, qui font pourtant 200kg de muscles sans manger de protéines animales ! Le carnivore a des reins très puissants pour filtrer l'acide urique. Pas nous, donc nous ne l'éliminons pas et nous le stockons dans nos humeurs. Le corps essaie de l'éliminer ainsi : ces cristaux d'acide fondent pour passer dans le sang, et cet acide brûle les terminaisons nerveuses. Cette brûlure crée les douleurs : chaque fois qu'on a mal quelque part, c'est que le corps est en train d'essayer d'expulser l'acide. À ce moment-là, il faut accepter d'avoir mal et il faut aider l'élimination (naturopathie). Alors que la médecine officielle cherche à arrêter la douleur, faire taire le symptôme. Du coup le corps n'évacue pas ces résidus et les refoule profondément.
Ecole de santé
Elle explique ensuite la création d'une école pratique de santé au Maroc.
Carnivore, l'être humain ???
Si vous étiez lâché dans la nature comme un animal sauvage, sans outil, vous mangeriez quoi ? Vous attrapez un lièvre, vous lui tordez le cou, et vous le mangez, comme un carnivore ? Non.
Quand on mange de la viande, on mange du cadavre. On est nourris de cadavres, d'aliments morts, et d'excitants. Un excitant (café, thé, alcool, Coca Cola...) n'est pas un aliment. À cause des excitants, on a beaucoup de maladies dites "psychosomatiques" alors qu'elles sont en fait "somatopsychiques", ainsi que de trop nombreux suicides. Tout cela parce que les excitants nous mettent en basses fréquences.
La cuisson des aliments
Nos aliments doivent transmettre l'énergie de l'eau, de la terre, du soleil, qu'ils ont puisée. L'énergie de la Vie. Quand on cuit nos aliments, ils perdent cette énergie. Cuisez des graines et mettez-les en terre, elles ne germeront jamais plus.
La médecine
Quand on prétend soigner des malades avec des poisons qui rendraient malade un bien-portant... un peu de bon sens ! La naturopathie est une médecine de santé, pas une médecine de maladie.
Après la guerre, la science a indiqué : la viande pour les protéines, les produits laitiers pour le calcium, les hydrates de carbone pour les glucides. Et avec ça, on a rempli les hôpitaux. Mais les laboratoires pharmaceutiques en sortent gagnants...
"Guérir", vous savez comment ça s'écrit ? "Gai-rire". Il faut retrouver la gaité et le rire.
Les graines germées
Les graines germées sont de véritables aliments de reconstitution (pleines de protéines, calcium, fer, enzymes, énergie...). Ça ne coûte rien, et le jour où on saura manger des fruits le matin au petit-déjeuner, puis de faire des repas de légumes, de graines germées, de fruits et de verdure, le monde entier changera.
Les "crises d'élimination"
Quand on a assez d'énergie pour expulser les toxines, on l'utilise à cette fin, et alors on ressent une baisse de tonus, on est en basses fréquences, on se croit malade, on est mal, on a mal. En fait, on n'est PAS malade. C'est le corps qui travaille à expulser les résidus. Il faut l'aider et pas l'en empêcher. Et ensuite, il repart. Et il fera ainsi plusieurs crises d'élimination positives, mais de moins en moins fortes. Ce travail d'élimination est indispensable.
La nature nous a donné des plantes pour faire ce nettoyage. Et toutes les religions pratiquent le jeûne, qui est un nettoyage, une purification, qui permet donc d'élever les fréquences vibratoires de l'être, et donc élever la spiritualité. On aime mieux, on pense mieux.
La maladie = la "mal-à-dieu", on a fait mal aux lois de la nature.
Nous sommes malades à cause de nos erreurs alimentaires, PAS des virus. La maladie est une crise d'élimination. Même le cancer, Alzheimer, la sclérose en plaques, les suicides...
Les maladies infantiles, c'est la même chose, le corps cherche à éliminer les résidus empoisonnés reçus des géniteurs.
La fièvre est la réaction normale du corps quand il élimine l'acide urique. Il ne faut pas la stopper, ça emmagasinerait l'acide urique profondément et ça créerait, plus tard, des maladies très profondes.
Tout le monde peut manger cru. Les bébés adorent manger cru. Faites une purée de fruits crus, c'est vivant (contrairement à la compote cuite). Ils ne manqueront de rien car nous sommes des frugivores.
Mme Grosjean raconte comment elle a expliqué l'alimentation vivante à son petit-fils tout jeune. Elle lui a dit : "plante un Mars, et dis-moi s'il pousse... Avec des éléments morts, on fait du malheur, de la maladie. Avec de la vie, on fait de la vie, avec de la mort, on fait de la mort".
Les virus et les microbes
Les virus et les microbes sont attirés par les toxines de notre organisme, ils s'en nourrissent. Ils ne sont pas CAUSE de la maladie, c'est la putréfaction de nos humeurs qui leur permet de vivre, nuance. Dire que les virus sont cause de nos maladies, c'est comme si on disait que ce sont les asticots qui ont tué le cadavre qu'ils sont en train de dévorer.
Le but n'est donc pas de tuer les microbes et les virus, mais de les priver de milieu favorable, de ne plus les nourrir, autrement dit de nettoyer les humeurs.
Les fréquences
Quand nos cellules sont nourries avec la Vie, elles captent les hautes fréquences, celle de l'Intelligence universelle, de l'amour, de la créativité... Si elles sont mal nourries, elles chutent de fréquence, et les basses fréquences engendrent les idées destructrices et les sentiments de discorde.
L'abondance
Quand on est malade, c'est que le corps est empoisonné et cherche à se désempoisonner. Pour cela, il a besoin d'énergie, pour faire cette crise d'élimination. Le meilleur et le moins cher des compléments alimentaires pour l'aider : les graines germées.
L'abondance est là : on a TOUT. Il n'y a qu'à cueillir. On est inconscients. Nous sommes passés à côté des merveilles de la vie.
Le sucre blanc
Le sucre blanc est du sucre de betterave cuit à 140 degrés C pendant 40 minutes, traité au tétrachlorure de benzène, au noir animal, au bleu de méthylène, et après on se demande pourquoi nos enfants sont capricieux, grognons, colériques... "Bravo le sucre blanc", qui n'a rien a voir avec le sucre des fruits.
Les médecins éteignent les voyants rouges, ceux qui disent "il y a un problème". Et les maladies sont de plus en plus profondes. Le système immunitaire finit par devenir muet.
Stages
Mme Grosjean explique les stages qu'elle propose.
Sens de la Vie
Notre vie sur Terre consister à œuvrer l'un par l'autre et l'un pour l'autre au profit de l'ensemble. Mais pour cela, il faut être en harmonie avec l'Intelligence universelle, donc sur de hautes fréquences.
L'asthme
Les pâtes ont fait plein d'asthmatiques : 1 enfant sur 7 est asthmatique, étouffé par ses glaires. Pour arrêter cet étouffement, la science donne des excitants cardiaques. La crise s'arrête. L'asthmatique continue à manger du pain, des pâtes etc, s'intoxique encore plus, et puis à 40 ans il ne meurt pas d'une crise d'asthme, mais d'une insuffisance cardiaque. "C'est ce qui est arrivé à mon mari".
Manger cru vs. manger vivant
Manger cru n'est PAS manger vivant systématiquement. Le jambon cru, c'est cru ! Mais ça n'est pas un morceau de cochon vivant. C'est mort.
Jean Seignalet dans son livre L'alimentation ou la troisième médecine prône la viande crue, mais Mme Grosjean insiste : c'est mort. (Et Seignalet est mort jeune). On est faits pour manger vivant, et ça ne peut qu'être végétal, ou presque (on peut gober un œuf de temps en temps).
Manger vivant : la transition
Quand on mange cru, on sait instinctivement quand on doit arrêter de manger, alors que devant un aliment cuit et transformé, il n'y a plus aucun instinct, ce qui conduit à l'obésité.
Pour une transition vers l'alimentation vivante : commencer par manger les fruits que l'on préfère. Peu importe ce qu'il y a dedans. L'animal ne sait pas s'il y a du calcium dans son alimentation, son instinct le guide.
Au petit-déjeuner, boire. Froid, tiède, mais boire, pour nettoyer. Manger des fruits. Selon l'instinct, certains préféreront les bananes, d'autres les oranges. Les fruits apportent l'énergie et se digèrent facilement. Pas besoin d'un excitant (thé ou café) pour apporter l'énergie.
Les enfants aussi peuvent manger des fruits au petit-déjeuner : tels quels, ou en smoothies, les enfants adorent ça et en ont vraiment besoin.
Au déjeuner, après les fruits du matin, on va sans doute manger de manière classique, mais très vite on aura besoin de manger naturellement : des fruits, des crudités, des salades, des graines germées...
Si on ne commence pas par le matin, c'est plus difficile car nos cellules baignent dans un milieu intoxiqué et en redemandent. Et là, on est déjà dépendant alimentaire.
Quand on aime le chocolat, c'est parce qu'on a un foie congestionné car le chocolat est un excitant hépatique.
Il est impossible de manger des sucres lents sans un excitant (café, thé...).
Histoire d'une jeune leucémique sauvée
Une petite fille qui avait la leucémie, et à qui il ne restait plus que 2 mois à vivre, a été guérie grâce à la combinaison des 2 techniques, médicale et alimentation vivante.
Le carburant qu'on met dans l'être humain agit sur TOUT l'être.
Toutes les maladies sont guérissables
Dans la mesure où le malade n'a pas été hyper-traité avec des médicaments puissants, qu'on n'a pas détruit son système immunitaire, et qu'il est déterminé à faire ce qu'il faut (parce que ça ne se fait pas tout seul, il y a quand même des efforts à faire, on a des habitudes terribles, on est conditionnés), alors toutes les maladies sont guérissables. Mais ca ne veut pas dire que tous les malades le sont...
C'est parce que l'homme se nourrit mal que les hôpitaux et les asiles psychiatriques sont pleins. Et qu'on a besoin d'usines d'armement. Or on n'est pas faits pour ça...
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Vous l'aurez compris, on est faits pour vivre en harmonie les uns les autres, et en harmonie avec notre environnement naturel. Et pour en arriver là, il faut revenir à plus de simplicité... D'humilité, tout simplement.
Honnêtement, je ne pensais pas en faire un post. À quoi bon donner des recettes si les ingrédients sont trop "typiques", trop japonais ? On va me dire qu'on ne trouvera jamais les bonnes choses en magasin, et puis ensuite, si on les trouve, que ça ne va pas avec les goûts non japonais.
Et finalement, si. Je le fais, ce billet, sur le goma-dare (ごまだれ), une sauce à base de sésame qui sert généralement au Japon à tremper les nouilles de sarrasin (soba, そば) ou les nouilles de blé (udon, うどん).
Je la donne parce que :
- J'ai adapté la recette en la simplifiant considérablement (du coup c'est limite une hérésie pour la cuisine japonaise mais j'assume)
- Il me semble bien avoir vu en France ces ingrédients en magasins bio, donc ça doit aussi être trouvable ailleurs en Europe, ainsi qu'outre-Atlantique. Sinon, je suis sûre qu'ils sont vendus en épicerie asiatique (bon, je doute de la qualité par contre). Et pardon pour tous ceux qui me lisent d'ailleurs et qui ne trouveront jamais les ingrédients...
- C'est l'occasion de les faire découvrir à ceux qui ne connaissent pas (et qui peuvent se les procurer, olàlà, elle insiste...)
- C'est l'occasion d'en faire un petit topo orienté nutrition
- Cette sauce peut être utilisée de plusieurs manières
- C'est quand même vachement bon et c'est l'argument qui devrait venir en premier.
Je vous présente donc aujourd'hui le goma-dare à ma sauce, un grand classique dans ma cuisine, une recette de base sur notre table, un incontournable qui plaît autant aux grands qu'aux petits.
Ingrédients :
2 cuillères à soupe de tahini
2 cuillères à soupe de shoyu
1 cuillère à soupe de mirin
1 cuillère à café de vinaigre de riz
un peu d'eau
Tout mélanger dans un bol, à la cuillère. Allonger avec un peu d'eau jusqu'à obtenir la consistance désirée.
Avec quoi consommer le goma-dare ?
Cette sauce se marie à merveille avec des aubergines revenues dans de l'huile d'olive (et ici cuites avec des pommes de terres).
Mais encore :
- Avec les nouilles asiatiques (voyons large !), froides
- Nappée sur du riz
- Comme dip pour des crudités
- Sur des légumes vapeur tout simples
- Comme assaisonnement de salade, avec un complément d'huile d'olive
- Jamais essayé, mais : sur des pâtes ?
À vous d'ajuster la quantité d'eau selon ce que vous voulez en faire : plus liquide pour y tremper des soba, plus épaisse pour en faire un dip. Par exemple.
De plus près, voyons ces ingrédients :
Le tahini est de la pâte de sésame. Le sésame est riche en vitamine E, un excellent anti oxydant. Il fournit pas mal de vitamines du groupe B (B1, B2, B3, B6, folate) et plein de minéraux (calcium, phosphore, magnésium, fer, zinc, manganèse, cuivre).
Un petit mot sur le calcium du sésame : sa biodisponibilité (qualité d'absorption et d'utilisation par l'organisme) est plutôt faible. Usons donc et abusons du sésame, afin d'en tirer un maximum de calcium. On profitera parallèlement de ses autres nutriments.
Le shoyu est de la sauce de soja fermentée. Le shoyu a cette saveur que les Occidentaux ont du mal à décrire : l'umami. Il renferme 10 fois d'anti oxydants que le vin rouge, et ses anti oxydants sont 150 fois plus efficaces que la vitamine C.
Je parle ici du vrai shoyu, le traditionnel, celui qui a été fabriqué en respectant les ingrédients (eau, grains de soja non OGM fermentés, blé entier, sel de mer), le temps (18 à 24 mois de fermentation), et la température (ambiante). Malheureusement, le shoyu est désormais bien souvent fabriqué de manière industrielle, chauffé, additionné de tout un tas de trucs (extrait de soja, alcool éthylique, sucre, sel, colorants et conservateurs), bref un processus chimique high tech qui fait qu'on obtient du "shoyu" en... une journée ! Fuyez ce produit (très bon marché) mauvais pour la santé.
Choisissez le "nama shoyu", ou shoyu naturel.
Le mirin est, pour faire court, un "vin" de riz doux. J'aime mieux parler d'un sirop de riz fermenté. Par son goût légèrement sucré, il équilibre le salé du shoyu et l'acide du vinaigre. Certaines recettes occidentales le remplacent par du sucre en poudre, mais à mon humble avis, c'est y perdre beaucoup - en saveur, et en nutriments. Le mirin a un index glycémique plus bas que le sucre, et son apport calorique n'est pas vide comme celui du sucre. De plus, le mirin contient des probiotiques qui sont bénéfiques pour notre flore intestinale. La fermentation induit la création de vitamines B (B1, B2 et B6) et d'anti oxydants.
Encore une fois, évitez le mirin industriel. Non seulement il contient 4 fois moins d'anti oxydants que son lointain cousin le mirin bio et traditionnel, mais en plus il vous apportera certaines joyeusetés comme des sirops synthétiques de glucose ou de maïs, de l'alcool éthylique, de l'amidon de maïs, du sel, du colorant artificiel et des conservateurs. Au lieu de quoi, le vrai mirin ne contient que 3 ingrédients : du riz, de l'eau, de du koji (un ferment, un "levain" à base d'aspergillus qui sert également à la fabrication du shoyu et du vinaigre de riz). De plus, le vrai mirin est laissé à fermenter une petite année, quand le mirin industriel est prêt en quelques semaines.
Concernant l'alcool dans le mirin et les enfants : OUI, mes enfants consomment du mirin dans mes préparations. Et OUI, les enfants japonais en consomment également, voire plus en quantité car le mirin est un ingrédient incontournable de la cuisine japonaise. N'oublions pas que toute fermentation produit de l'alcool : le pain au levain, les yaourts, les légumes lacto-fermentés, le kombucha... Et même les fruits trop mûrs !
Enfin, le vinaigre de riz. Il contient des acides aminés qui aident à contre-balancer l'effet de l'acide lactique dans le sang, lequel est responsable de fatigue, d'irritabilité, de douleurs dans les muscles (les courbatures après un effort sportif sont dues à la présence trop importante d'acide lactique produit pendant le sport), et plus généralement, le vinaigre de riz lutte contre l'acidose.
Comme pour les autres ingrédients, fuyez le vinaigre de riz non bio et industriel. Pour obtenir le produit plus rapidement, les industriels n'utilisent même pas de koji, mais la lie du sake qu'ils mélangent avec de l'alcool distillé de grain. La fermentation se fait au chaud et non à température ambiante (normal, ça prendrait trop de temps, or le temps c'est de l'argent), et hop on obtient du vinaigre distillé. Et forcément, les principaux acides aminés ont été détruits par la chaleur. Et dans cet ersatz on ne se sera pas gêné pour ajouter du blé, du riz, du maïs, et encore de l'alcool distillé. Mais il sera 2 fois moins cher que le vrai vinaigre de riz réalisé dans le respect de la recette.
Ah, un dernier mot : le titre, c'est un jeu de mot. Goma ça veut dire sésame, et dare (de tare), sauce. Donc ça revient à dire "sauce au sésame à ma sauce". C'est comme le "mont Fuji-san" : san, ça veut déjà dire mont. C'était les 3 lignes linguistiques de la journée.
L'année dernière, Mathurin vous avait expliqué ce qu'il avait appris en cours de photo. Ces concepts tournaient principalement autour de la composition.
Mathurin a arrêté les cours de dessin (sa sœur l'y avait entraîné - elle continue sans lui et je pense que ça fera l'objet d'un autre post de blog) parce qu'il préférait faire de la photo. Donc nous avons contacté un des photographes qui s'était occupé des enfants l'année dernière et voilà, une nouvelle aventure a commencé !
Donc pour commencer Mathurin a appris à maîtriser les trois composantes de sa photo : la sensibilité (ISO), l'ouverture et la vitesse --> pas mal de travail sur des objets mobiles ou fixes, choix de la profondeur de champ pour avoir ou pas un flou artistique etc...
Mais une petite chose qui change la vie que je voulais partager avec vous c'est qu'au delà de la photo prise par l'appareil, il y a le développement numérique de la photo. J'ai passé plus de 10 ans à ne pas prendre de photos au format RAW et finalement je me rends compte qu'une petite formation aurait sans doute fait de moi un photographe plus qu'un simple consommateur d'appareil-photo numérique.
Le format RAW est le format brut de décoffrage qui enregistre toutes les données possible sur la photo. Il se différencie d'un format JPEG qui est en fait une interprétation par l'appareil-photo de la photo que vous avez voulu prendre. En format JPEG, la photo est faite, figée et ne peut pas être "développée".
Je vous explique avec un exemple.
Je prends cette photo de Mathurin accroupi. Elle est sous exposée (un peu sombre dans l'ensemble).
On ne le voit pas très bien mais en fait si on le voulait, en remontant la luminosité on verrait bien qu'il est dans l'ascenseur et on verrait également la couleur de l'ascenseur!
Mais bon on peut faire autre chose avec cette photo.
Je me suis dit que les doigts de Mathurin sont légèrement plus illuminés que le reste de la photo, du coup je me suis amusé à "faire ressortir" ses mains en gardant le reste assez sombre.
A noter que je recadre pour que l'objectif de l'appareil soit sur la ligne des tiers (cf. post de Mathurin !).
Donc de la photo initiale qui aurait été perdue - parce que sous-exposée - si je ne l'avais pas prise en mode RAW, j'obtiens celle ci que j'aime bien (en même temps je ne vous parlerais sans doute pas d'une photo que je n'aime pas...) :
Les enfants du numérique entrent donc dans l'apprentissage de la photo avec les ressources du numérique. A la différence de l'argentique, ils peuvent essayer, apprendre sans avoir un coût fixe par photo développée. C'est encore une petite chose qui change beaucoup la vie (des parents !).
Pour les personnes intéressées, j'utilise le logiciel Lightroom d'Adobe.
Deux petits bébés ont pointé le bout de leur nez dans notre entourage il y a peu. Le même jour. À la même heure. Normal, ils sont jumeaux !
Le papa a dit qu'ils ressemblent à "deux petits vieux pleins de rides" ; ça leur sera répété à leur majorité, non mais.
En attendant, je leur ai fait une crème anti-rides. Enfin un baume anti-fesses-rouges plutôt, ce que j'appelle une patafesse. Et qui s'appelle ici un bottie balm, parce que ce sont des bébés qui parlent anglais.
La formule reprend la base de ma formule de baume universel.
Patafesse pour les bébés
cire d'abeille 12,5g
beurre de karité 25g
huile de jojoba 50g
argile blanche 1/2 cuillère à café
vitamine E naturelle 5 gouttes
Mode opératoire :
Faire fondre la cire et le karité au bain-marie. Ajouter la vitamine E. Puis l'huile, qui va se figer le temps qu'elle se réchauffe. Quand tout est bien fondu et mélangé, ajouter l'argile.
Mettre en pot, laisser durcir et conserver au frigo.
La cire d'abeille est filmogène : elle dépose un film sur la peau qui empêche l'humidité de l'irriter, tout en laissant la peau respirer.
L'huile de jojoba nourrit, rééquilibre, calme et cicatrise la peau.
Le beurre de karité est anti inflammatoire, apaisant, et régénère la peau.
L'argile blanche est adoucissante et apaisante pour les peaux irritées et sensibles.
Et la vitamine E est un anti oxydant et un anti inflammatoire. De plus, elle agit comme conservateur naturel pour le baume.
Et bien sûr, tous les produits sont bio ! Pour l'amour des fesses de bébés...
J'ai parlé dans un article précédent de la pollution électromagnétique et des moyens de s'en protéger. Moyens reconnus par la Faculté, qui ne froissent pas les âmes sensibles. Sauf peut-être pour la partie nutrition, sans doute un peu plus osée, mais à laquelle je crois dur comme fer.
Aujourd'hui, je vous propose d'aller un peu plus loin et d'envisager une protection contre l'électrosmog... différente.
Parce que le "je ne crois que ce que je vois" est à mon avis une position trop étroite. D'ailleurs, le voit-on, cet électrosmog ?
Un moyen efficace de combattre un ennemi, c'est d'utiliser ses propres armes. Les ondes électromagnétiques nous agressent parce qu'elles perturbent notre propre champ électromagnétique naturel (organique). Mais nous avons les moyens de bombarder notre environnement de fréquences vibratoires qui viendront contrecarrer celles de l'électrosmog. Ces fréquences vibratoires sont transportées par l'eau : l'eau en suspension dans l'air, l'eau que nous buvons, l'eau de notre corps (car si nous sommes composés à 70% d'eau en terme de masse, nous sommes composés à 99% d'eau en terme de nombre de molécules !).
Image d'un son rendu visible par le Cymascope
L'eau a une incroyable capacité à transporter l'information, qu'elle soit positive ou négative. Aujourd'hui, je voudrais parler d'un moyen (il y en a d'autres) d'apporter l'information positive à l'eau qui va faire en sorte de neutraliser les effets du stress engendré par l'électrosmog entre autres : la Bio Music.
Les ondes électromagnétiques, on l'a vu, modifient les liaisons moléculaires de l'eau que nous avons dans le corps, les perturbent, et entraînent un moins bon fonctionnement des cellules puis de l'organisme en général. La Bio Music émet des fréquences (audibles et inaudibles) qui rétablissent la structure hexamétrique naturelle de l'eau (celle qui donne les magnifiques cristaux de glace à 6 branches) qui avait été détruite par la pollution électromagnétique.
L'eau de source, à la source elle-même et non embouteillée, donc l'eau dans son état le plus naturel, est une eau donc la structure moléculaire est fine et hexagonale. Les eaux du robinet, les eaux embouteillées, les eaux polluées (chimiquement, biologiquement ou électromagnétiquement) sont des eaux composées d'amas de molécules dénaturés et trop larges pour pénétrer dans nos cellules.
La Bio Music, en restructurant l'eau de notre organisme (je le rappelle, l'organisme n'est qu'un ensemble de cellules baignant dans de l'eau) fonctionne comme un traitement de guérison contre les perturbations électromagnétiques occasionnées par électrosmog. Cela peut se confirmer par l'étude du sang : lorsqu'une personne est exposée à de la pollution électromagnétique, les globules rouges ont tendance à s'amalgamer entre eux (phénomène de coagulation). Il devient alors plus difficile pour ces globules rouges de pénétrer le système capillaire à certains endroits du corps, notamment dans les extrémités : le sang ne parvient plus à irriguer ces zones. Les fréquences vibratoires de la Bio Music en rétablissant la structure hexamétrique de l'eau contenue dans notre sang (entre autres), libèrent les globules rouges les uns des autres et redonnent au sang son harmonie et sa force.
Bien sûr, cela n'agit pas uniquement sur l'eau de notre sang. Comme on l'a dit, la Bio Music agit sur toute l'eau : celle du corps, celle qu'on boit, mais aussi celle contenue dans l'air qui nous entoure. D'où une action très large contre la pollution électromagnétique.
Alors maintenant me direz-vous, c'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que ça donne au quotidien ? Comme je l'ai déjà dit, je ne prends la peine de mentionner ici que ce que j'ai expérimenté. J'ai un seul CD de Bio Music (il en existe 6). Il tourne souvent en sourdine (ce sont les fréquences que l'on veut et elles sont émises quel que soit le volume du son) parce qu'on écoute plutôt autre chose comme musique. Donc : le CD dans le lecteur, et la musique sur l'ordi.
Honnêtement, ça fait déjà un moment qu'on a ce CD donc je ne sais plus trop comment c'était "avant". Mais quand il y a du monde à la maison, surtout des enfants qui viennent jouer, et que le CD tourne, c'est cool, c'est peaceful, c'est harmonieux. Nos invités parfois nous disent qu'ici qu'il y a "quelque chose de spécial", et pourtant l'ampli reste sur "mute".
En fait la Bio Music n'agit pas que sur l'électrosmog émanant des ordinateurs, des téléphones ou des appareils électriques. Toutes les tensions humaines (le stress, les disputes, les mauvaises intentions, la maladie etc...) génèrent des ondes électromagnétiques qui nous font du mal. La Bio Music contrebalance ces ondes par ses fréquences d'émission et permet de soutenir nos principes énergétiques naturels. Car nous sommes avant tout des êtres énergétiques en inter-relation permanente avec notre environnement.
La Bio Music est donc plus qu'une "petite musique d'ambiance relaxante". On aime ou on n'aime pas la qualité artistique de la chose, peu importe. Ce qui compte, ce sont les fréquences qui sont émises. Difficile de croire que des fréquences inaudibles puissent exister. Et pourtant, leur existence peut être scientifiquement montrée : le Cymascope est un appareil qui rend les sons visibles. En gros, il s'agit d'une fine membrane de latex sur laquelle repose de l'eau (ou du sable très fin, quelque chose de très mobile), qui vibre facilement. On émet de la musique (ou n'importe quel son, n'importe quelle fréquence), et on voit se dessiner des vagues à la surface de l'eau, ou des dessins dans le sable. Cet appareil permet de montrer les sons inaudibles.
Je sais qu'il y existe bien d'autres musiques, ou appellations, qui agissent de la même manière que la Bio Music en utilisant, dans un but thérapeutique, les fréquences vibratoires pour structurer l'eau qui nous compose et nous entoure. Mais à la maison nous n'utilisons que la Bio Music, un seul CD sur les 6, et je peux vraiment vous assurer que les effets se font ressentir.
Ça y est, Eugénie sait conjuguer les verbes en -er au présent ! Elle utilise de moins en moins la roue de conjugaison lorsque nous jouons au domino du présent.
Mais... désillusion quand elle découvre que dans la vie, il n'y a pas que des verbes en ER... et qu'il va falloir apprendre les conjugaisons des autres également !
Voici donc comment nous avons abordé cette notion des groupes de verbes (matériel à télécharger en fin de billet).
Avant tout, mettre les points sur les i : tu sais ce qu'est un infinitif ? Non, bon, c'est bien ce que je pensais. Alors commençons par là.
Les infinitifs :
Je donne des vignettes à Eugénie : les verbes de base de tous les groupes sans distinction, infinitifs et verbes conjugués mélangés. Elle doit reconstituer les "familles". La vignette "je veux" va dans la même famille que la vignette "vous voulez" et que la vignette "vouloir".
Une fois qu'elle a ses familles, je lui donne la planche qui sert à trouver les infinitifs.
Elle doit disposer les vignettes d'une même famille dans les bonnes cases. Il apparaît très vite qu'une seule vignette peut aller après "il faut". C'est ce qu'on appelle l'infinitif. Ou autrement dit le "nom de famille" du verbe, qui se décline ensuite en personnes.
Affaire classée.
Ensuite, les groupes :
Eugénie doit reprendre tous les infinitifs qu'elle vient de voir, et les classer selon leur terminaison. Invariablement on obtient un tas de ER, un tas de IR, et un tas d'inclassables.
Je lui montre alors que les ER vont dans la colonne "groupe 1" de la 2ème planche. J'en mets quelques uns, elle met les autres. Je lui demande d'inscrire "ER" dans la case "groupe 1".
Et puis tous les inclassables vont dans la colonne "groupe 3". Nous le faisons ensemble, et je reprends l'appellation de "poubelle" qu'avait choisie Mathurin pour qualifier ce groupe ! Et elle dessine une "poubelle".
Il reste les verbes en IR.
Je lui demande de trouver toutes les vignettes "nous" qui correspondent aux infinitifs en IR qu'elle a devant elle. À partir de là, on cherche si on peut les classer. Et on trouve que certains se ressemblent : ils se terminent en ISSONS.
Alors je lui dis que les infinitifs de ces verbes-là sont à ranger dans la colonne "groupe 2" de son tableau. Et les autres... poubelle ! Enfin "groupe 3", si un grammairien m'entendait...
Je mentionne enfin la particularité du verbe aller, qui se termine en ER et qui pourtant se conjugue différemment et va donc en groupe 3... Et bien sûr, je ne manque pas de souligner à quel point notre belle langue française est amusante et surprenante quand elle me dit que c'est n'importe quoi...
Et c'est ainsi qu'Eugénie a appris d'abord les infinitifs, ensuite les groupes de verbes.
J'avais envie, pour mon green smoothie du jour, d'un smoothie bien sucré. Et là vous allez me dire quoi, tu nous bassines avec le sucre qui est un toxique, il faut arrêter le sucre, et patatiiiii, et patataaaaa, alors faudrait savoir.
Oui oui oui, le sucre est un poison. Le sucre industriel ou saccharose (sucrose en anglais), dit encore "sucre de table", issu de la canne à sucre ou de la betterave sucrière. Celui qu'on ajoute : qu'on ajoute à un dessert à la maison, qu'on ajoute à une préparation industrielle. Ce sucre-là induit des maladies à plus ou moins long terme, mais aussi des troubles de l'humeur et des comportements agressifs ou irritables à court terme.
Et pourtant, le corps et le cerveau ont besoin de sucre. Mais de sucre naturel qui est l'aliment de base de l'organisme, donc un aliment physiologique par définition. Toutes nos cellules fonctionnent sur le sucre naturel. Quel est ce sucre naturel ? Celui qui est dans son contexte normal, à savoir celui qui se trouve dans les fruits et les légumes.
Et je n'inclus pas ici les sucres comme le miel ou le sirop d'agave par exemple. Le sirop d'agave qui est extrait de son contexte naturel, qui est une forme isolée et concentrée de fructose, n'est, selon moi, plus "naturel" (cf. mes interrogations personnelles de cet été). Quant au miel, il est exclu de notre alimentation à la maison pour la raison qu'il n'est pas vegan, mais dans l'absolu, il reste, selon mon humble avis, un concentré de sucre qu'on ajoute, donc...
Quid de la glycémie avec les fruits bien mûrs ? Théoriquement, comme ils contiennent beaucoup de sucre, ils devraient faire monter la glycémie en pic. Eh bien pas tant que ça, car, encore une fois, le sucre des fruits est consommé dans son contexte normal, naturel. Il est donc accompagné des fibres des fruits, lesquelles permettent de réguler tout simplement la glycémie. Dans ce smoothie, on trouve également le persil qui, comme tous les produits verts, freine la glycémie.
Bref, aujourd'hui j'avais envie d'un smoothie bien sucré. Il fut donc green parce que je me fais une petite cure de persil et de spiruline, et plein de fruits bien mûrs.
Sweet Green Smoothie
1 banane
1 mangue
1 figue fraîche
1 citron entier épluché
1 belle poignée de persil
1 cuillère à café de spiruline
Tout passer au blender avec un peu d'eau.
On a là-dedans les fruits bien mûrs qui nous apportent le sucre dont ont besoin nos cellules pour fonctionner.
On a aussi la spiruline qui est une excellente source d'acides aminés de qualité (d'après la FAO, c'est même la meilleure source de protéines en terme de biodisponibilité, alors pouêt pouêt), de vitamines, d'oligoéléments, d'enzymes et d'acides gras essentiels. Qui plus est, la spiruline est hautement alcalinisante (cf. l'équilibre acido-basique).
Et puis le persil... Ah, le persil ! Encore un aliment alcalinisant ! Et puis surtout, c'est un formidable détoxifiant par sa nature diurétique et sa fonction de draineur hépatique. Le persil permet ainsi de faire un bon petit nettoyage interne en douceur. Ne buvez donc pas ce smoothie juste avant un rendez-vous, ou alors assurez-vous qu'il y ait des toilettes pas trop loin...
Caroline
PS : Je suis absolument désolée par la qualité de m... de la photo, mais voyez-vous, depuis que Mathurin prend des cours de photo qu'il répercute à son papa, il n'y a plus un seul appareil-photo disponible dans cette maison. Ils sont soit en mode-que-je-connais-pas (et moi, quand il y a trop de boutons, ça fiche en l'air mon équilibre acido-basique), soit ils sont carrément ailleurs, introuvables. Et eux ils mettent leurs photos d'art sur Flickr ou Behance, et ils me laissent mettre mes pauvres petites photos médiocres sur les Petites Choses. C'est injuste, je trouve.
Vite vite, courez acheter des champignons, ce pâté végétal est délicieux ! Et si facile à faire, si rapide, si pratique !
Ingrédients :
25g de noix de pécan
25g de graines de tournesol
50g de noix de cajou
100g de champignons
Le jus d'1/2 citron
1 gousse d'ail
2 cuillères à soupe de shoyu
1 cuillère à soupe d'huile d'olive
Une poignée de persil plat
Poivre
Notes :
- Choisissez les champignons que vous préférez, tout en sachant que dans cette recette, ils sont cuisinés crus. Je prends personnellement des "brown mushrooms", ceux de la photo.
- Les noix de pécan peuvent être remplacées par des noix de Grenoble et les noix de cajou par des amandes. On peut même omettre les graines de tournesol, et augmenter le poids des noix.
Réalisation :
Attention c'est difficile : tout mettre dans le robot et mixer !
Nous avons mangé ce pâté végétal sur des pommes de terre cuites au four, accompagnées d'une salade verte et de petits pois (surgelés, mais bio, et simplement dégelés à la casserole, ils n'ont presque pas eu le temps de cuire). Mais évidemment, il ferait merveille tartiné sur du pain, ou des toasts en apéritif.
Comme vous le savez déjà, j'aime bien les Legos. Mon dernier post parlait de comment je fais mes brickfilms. J'ai voulu en savoir plus. J'étais curieux de connaitre l'histoire d'une brique de Lego. Qui a inventé les Legos, comment c'était avant, et tout ça. C'est pour ça que j'ai fait des recherches dessus.
En 1932, à Billund (Danemark), Ole Kirk Christiansen vivait avec sa femme et leurs 4 enfants. Ole dirigeait une compagnie de charpentiers, mais les temps était durs (on allait dans la mur, comme maintenant), et Ole ne pouvait plus payer ses employés. Alors, Ole a dû renvoyer tous ses employés. Ole pensa que plus rien ne pouvait être pire maintenant. Mais si, ça pouvait être pire : la femme d'Ole mourut. Mais Ole était un homme spécial, il ne perdit pas confiance et il commença à fabriquer des canards en bois pour se faire de l'argent. Finalement, ses fabrications de jouets devinrent un peu connues. Un jour, un homme visita le petit magasin d'Ole. L'homme était surpris de la qualité des jouets. Il plaça une grosse commande pour ses magasins. Avec l'argent de la commande, Ole a pu réembaucher ses anciens employés. Ils travaillèrent dur pour accomplir la commande. Mais plus tard, Ole reçut une lettre de l'homme disant qu'il ne pouvait plus prendre les jouets parce que ses magasins était en train de faire faillite.
Pour se faire de l'argent maintenant, Ole prit tous les jouets et les mit dans son camion pour aller faire du porte-à-porte. À la fin, Ole réussit à vendre ou à échanger tous les jouets.
En 1934, les jouets ne se vendaient pas assez vite. Il fallait trouver un nom de marque. Un nom pas trop long et pas trop court. C'est cette année-là que Ole inventa le nom "Lego". Le nom Lego vient des mots danois "leg godt"; ce qui veut dire, bien jouer. Ce que Ole ne savait pas, c'était que "lego" voulait dire "je mets ensemble" en latin.
Pendant l'année 1942, l'usine Lego prit feu. Beaucoup des maquettes et de plans ont été brûlés, mais la production recommença plutôt vite. L'année suivante, Lego avait 40 employés.
L'année 1946 fut une très bonne année pour
Lego ; ils étaient la première compagnie à acheter une machine à mouler le plastique. Le prix de la machine était de 30,000 couronnes danoises. Mais ils ont continué à fabriquer des jouets en bois, et l'année suivante, Lego exporta 6 séries d'animaux en bois en Inde.
En 1952, Ole décida d'agrandir l'usine pour y ajouter une cantine. Cela coûta 350,000 couronnes danoises. En 1953, le nom Lego commença à être imprimé sur toutes les briques.
Godtfred Kirk Christiansen, un des fils d'Ole, devint directeur général. La même année, Lego fêta son 25e anniversaire.
Ole mourut en 1958, et la même année la brique à picots (sur le dessus) et à tubes (en dessous, pour s'emboîter sur les picots) apparut. Cela rendit les modèles plus stables. Après la mort de son père, Godtfred devint le PDG de l'entreprise.
L'usine Lego qui fabriquait des jouets en bois brûla en 1960 (une fois ça suffit pas hein!). Cette fois, Godtfred décida de ne pas racheter du bois, comme l'avait fait son père en 1942. En arrêtant la fabrication de bois, Lego commença à ne faire que des jouets en plastique. La même année, Lego établit "Lego Finlande" et "Lego Pays-Bas". En 1961, "Lego Italie" est apparu.
En 1965, il y avait plus de 600 employés à Billund. Et en 1970, il y en avait 1000. En 1992, l'empereur du Japon, Akihito et l'impératrice Michiko visitèrent Lego Land à Billund.
Je m'adresse aujourd'hui à tous ceux qui font des insomnies parce qu'ils sont stressés, ainsi qu'à tous les parents d'enfants angoissés, pas sûr d'eux, qui ont en permanence "peur". On peut avoir peur de tout, et je regroupe ici toutes les angoisses, les inquiétudes, les anxiétés, tous ces états qui font que notre esprit n'est jamais au repos.
Manque de confiance en soi, insomnie, dépression, stress, je mets tout cela dans le même panier aujourd'hui parce que ce sont les branches d'un même arbre dont le tronc est : la peur.
La peur, on pense toujours en premier lieu qu'elle relève du psychisme, de la vie mentale, et qu'il n'y a qu'un traitement chez le psychiatre ou au moins une bonne dose de yoga pour en venir à bout.
Certes, la peur, ça se passe essentiellement "dans la tête". Mais bien souvent il est une dimension qu'on met totalement de côté : la dimension physiologique de la peur. Et cet aspect-là passe par l'alimentation.
En quoi l'alimentation peut-elle être liée au mal-être que provoque la peur ? En quoi peut-on soulager un sentiment de peur (un état d'angoisse, de stress permanent, d'anxiété) par l'alimentation ?
Il faut d'abord comprendre que l'alimentation ne cause pas la peur, mais qu'elle amplifie le phénomène du signal de peur.
Pour en revenir à mon image de l'arbre dont les branches seraient l'angoisse, la dépression, le manque de confiance en soi, le stress, l'insomnie (etc !), et le tronc la peur, eh bien l'arrosage serait l'alimentation. Ou plutôt, les toxiques apportés par l'alimentation.
Et c'est ainsi qu'à force d'arroser notre arbre avec des toxiques, on entretient la croissance du tronc "peur", lequel se ramifie en autant de symptômes nerveux ou psychiques possibles. Avec ces toxiques, on maintient notre cerveau en un état d'alerte permanent, notre système nerveux est en état d'excitation continuelle.
J'ai des exemples dans mon entourage de sommeil amélioré par le changement d'alimentation. Normal, l'insomnie c'est quand même la rumination mentale de nos problèmes qui tournent à l'obsession et qui font de plus en plus peur. Si on diminue l'excitation du système nerveux, le cerveau se calme et peut prendre du repos.
Je connais également un enfant de 3 ans, qui n'était vraiment pas agréable à vivre, il râlait tout le temps, il geignait, il ne tenait pas en place... Difficile à 3 ans de faire parler un enfant pour savoir ce qui le tracasse. Mais ça se sent, en général, quand un enfant a "peur" (de rater, de ne pas être à la hauteur, d'être abandonné etc). Bref, il a suffi que sa maman lui supprime le lait de vache et le gluten (sur les conseils d'une nutritionniste) pour que cet enfant devienne sympa et heureux de vivre.
J'ai aussi l'exemple de Mathurin, qui est devenu un garçon zen, sûr de lui, fier de ce qu'il est, après des années à se faire torturer les méninges par des angoisses d'origine extérieure ou des coups de stress qui n'appartenaient qu'à lui.
Qu'est-ce qui a changé pour lui ? Son alimentation, rien d'autre. J'ai commencé par proposer des aliments nouveaux (graines germées et alimentation vivante en général), puis il a poursuivi de lui-même en faisant le choix de ne plus consommer de produits animaux. J'ai été encore plus loin en expliquant qu'on devrait peut-être arrêter le sucre, ce qu'il a suivi sans aucun problème. Et pour des raisons de réaction ORL, on a également diminué le gluten (puissant toxique à mon avis, véritable excitant pour le système nerveux).
Résultat : mon petit garçon n'a jamais été aussi bien dans sa tête. De l'avis de ses parents, de ses enseignants, de ses amis, et la famille en France... Tout le monde a été impressionné par ce changement. Il est la preuve vivante que OUI, l'alimentation joue un rôle majeur sur le système nerveux et sur le bien-être mental.
J'avais vraiment envie de témoigner aujourd'hui sur ce sujet, parce que je vois tellement d'enfants dits hyper-actifs, ou d'autres plutôt renfermés sur eux-mêmes, des enfants qui me font de la peine, mais qu'on pourrait aider en les guidant vers une alimentation plus physiologique, qui correspond véritablement besoins de leur corps.
Bien sûr, on ne va pas supprimer un traumatisme ancien qui pollue les rêves d'un enfant. Bien sûr on ne va pas résoudre les problèmes familiaux d'un autre. Et ceci, dans l'image de notre arbre, ce sont les racines. Il faut faire avec, on ne peut pas les supprimer (mais on peut travailler dessus avec diverses thérapies, en plus du changement d'alimentation). Il faut donc arrêter de titiller la pousse de cet arbre en l'arrosant avec une eau toxique. Arrêter de titiller notre système nerveux en le nourrissant avec des aliments toxiques.
On peut donc, et on doit agir sur ce qui amplifie le phénomène de la peur : calmer le système nerveux à la source. Les petites musiques de relaxation ou même les huiles essentielles ne sont pas suffisantes. "À la source" signifie là où les transmissions d'informations se font : dans les neurones. Et ça, c'est du physiologique. Et sur le physiologique, on peut agir. Le moyen le plus simple, c'est l'alimentation.
Calmer, donc, un système nerveux en permanence sollicité, excité, c'est arrêter de l'irriter. Calmer une démangeaison ça n'est pas gratter encore et encore le bouton de moustique, sinon on va irriter la peau, faire une plaie, et provoquer un nouveau problème.
Eh bien calmer un système nerveux au plan physiologique, c'est la même chose : arrêter de le "gratter" avec les toxiques. Et par toxiques j'entends bien entendu les additifs alimentaires et les pesticides en tous genres, mais aussi les produits laitiers, le gluten et le sucre. Il sont chacun un cheval de Troie qui entre dans la place pour mieux déverser ses soldats dévastateurs.
Faites l'essai, trois semaines. Trois petites semaines à éviter les produits laitiers, le gluten, et le sucre (et, par voie de conséquence, toutes les préparations industrielles).
Et voyez comment vous vous sentez.
Oh, au début, sûrement un peu énervés ("ça marche pas ton truc, ça fait même le contraire de ce que ça devrait faire !"). Normal : ces toxiques rendent accrocs.
Par exemple on trouve dans les produits laitiers une hormone qui rend le petit veau dépendant du lait. Il s'agit de la sérotonine, dont on sait qu'elle crée un sentiment de bien-être : pour sa survie, le petit veau a tout intérêt à vouloir se nourrir encore et encore, et cette hormone le rappelle régulièrement vers sa maman. Cette hormone fonctionne évidemment de la même manière avec l'être humain : quand on mange des produits laitiers, ça nous fait plaisir, et on y revient toujours. Le sevrage est donc difficile...
Le gluten aussi rend totalement dépendant.
Pour le digérer, la flore intestinale doit s'adapter. L'intestin est donc colonisé par des bactéries qui au fil du temps vont s'installer et prendre de plus en plus de place. Le jour où on décide de ne plus consommer de gluten, cette population bactérienne ne va pas s'en aller comme ça. Au contraire, elle a faim et elle le fait savoir. Et on sent qu'on a "besoin" de gluten. Pourquoi a-t-on très très envie d'un plat de pâtes ou d'une pizza ? Parce que c'est "bon" ? Plutôt parce que notre biocénose (notre flore intestinale) réclame sa pitance à cors et à cris. Nous sommes dé-pen-dants de cette population bactérienne déséquilibrée.
D'où la difficulté, car il va falloir passer par une période de désacoutumance pas forcément agréable.
Enfin, pour le sucre, le phénomène de dépendance est tellement évident qu'il n'est même pas besoin de le mentionner ! (Quand je parle du sucre, c'est le 100% sucre, non celui contenu naturellement dans les fruits et légumes, bien sûr, dont on a impérativement besoin).
Mais si on tient bon, on ne peut que constater, au fil du temps, qu'on se sent mieux. Qu'on s'inquiète moins. Qu'on retrouve la joie de vivre. Qu'on dort mieux la nuit.
Notre système nerveux n'est plus irrité par ces toxiques. Nos problèmes de vie n'en sont pas résolus pour autant, c'est vrai. Mais ce qu'il faut comprendre, c'est que notre capacité à y faire face est accrue. Et à partir de là, de nouveaux horizons s'ouvrent, croyez-moi...