lundi 30 septembre 2013

Pesto multi-fonctions



Il fond très bien dans des pâtes.
Il sert de dip pour bâtonnets de légumes.
Il sert de tartinade sur du bon pain.

Mais nous l'avons mangé dans des rouleaux de printemps aux crudités (carottes, concombres, feuilles d'épinards, graines germées d'alfalfa et radis, et donc, un peu de pesto dans chaque rouleau).



Le pesto multi-fonctions

  • 40-50g de persil plat (bon allez, le frisé peut convenir aussi mais personnellement j'aime moins)
  • 1 belle gousse d'ail
  • 3 cuillères à soupe de tahini
  • 3 cuillères à soupe de levure alimentaire (nutritional yeast)
  • 3 cuillères à soupe d'huile (olive ou colza, ou un mélange des deux)
  • un peu de sel
  • environ 40 ml d'eau
Tout mettre dans le robot, faire bzzzzzzitt, et c'est fini !


Et avant de vous quitter, il faut que je vous montre les photos de Takaya. Oui parce qu'il a décrété que ce blog est un blog "FA-MI-LIAL", et que, donc, il a le droit de s'y exprimer artistiquement.
Place au pesto dans tout son art visuel, par Takaya...


Le pesto parmi les fruits
(aucun rapport entre le contenant du bol
et l'environnement mais c'est de l'art)

Le pesto made in Tokyo

Et celle-là... Il a été drôlement inspiré...
Le pesto des Yankies.
À manger avant le match.

Caroline

samedi 28 septembre 2013

Le présent des verbes du premier groupe

Eugénie est dans les starting blocks pour les conjugaisons.
Elle a en fait très très envie de jouer au jeu des 7 familles des verbes. Elle se souvient de nos parties, à Mathurin et moi, parties animées, pleines de rires et d'enervements (ambiance bon enfant, on s'enervait pour le jeu quand on n'arrivait pas à obtenir la bonne carte), alors qu'elle, pauvrette de 3 ans qui ne savait pas encore lire, ne pouvait pas participer...
C'est d'ailleurs fou qu'elle s'en souvienne 4 ans après. Elle a vraiment dû être traumatisée et se sentir exclue du monde de la grammaire française ;o)

Elle y est presque, au fameux jeu des 7 familles ! Elle doit cependant franchir encore une étape : prendre vraiment conscience que les terminaisons sont liées au sujet du verbe. Elle le sait plus ou moins, mais à partir de maintenant, elle doit vraiment l'intégrer.

Nous commençons donc par les verbes du premier groupe, les verbes en -er.
Je lui donne un texte extrait du manuel La grammaire amusante, Le passé, le présent et le futur, de Françoise Bellanger, chez Retz.


Ce texte ne comporte que des verbes du premier groupe, conjugués aux 3èmes personnes, du singulier et du pluriel.
L'exercice consiste à repérer les terminaisons : le singulier se termine par -e, le pluriel par -ent.




Nous poursuivons avec les autres personnes. Cette fois, je m'appuie sur le manuel Des jeux pour s'entraîner en grammaire et en conjugaison, de Catherine Barnoud, toujours chez Retz.


Afin de pouvoir faire ces jeux (p. 33, 34 et 35 du cahier), je donne à Eugénie la roue de conjugaison des verbes en -er pour le présent :





Enfin, nous pouvons jouer au domino du présent des verbes du 1er groupe. Et ça, ça lui plaît énormément.




Eugénie garde sa roue de conjugaison à côte d'elle et elle peut la consulter quand elle veut. C'est à dire tout le temps au début. Mais vite, elle la regarde de moins en moins. Et quand je lui dis "Bravo !!!" lorsqu'elle trouve la bonne carte sans consulter la roue, elle me répond d'un air désabusé : "Je suis plus un bébé, Maman, j'ai pas besoin d'être acclamée."
Bien bien... Mais... et si c'était moi que j'acclamais, fière d'avoir su lui faire comprendre le présent de l'indicatif, heiiiiin ?



Attiré par l'ambiance tripot, Nonki le Pingouin veut participer. Il veut jouer de l'argent, il a même apporté sa pièce.




Au fait, je n'ai malheureusement pas le fichier du domino à vous transmettre, il a disparu il y a 4 ans dans un crash d'ordinateur...

Caroline

PS : Tout cela nous a pris 3 séances d'une heure chacune.


mercredi 25 septembre 2013

Faut-il conserver un minimum d'alimentation toxique pour ne pas être malade après un écart ?



Maintes fois je me suis posée la question. Maintes fois j'ai séché.
Mais aujourd'hui, je crois avoir trouvé la réponse.

Avoir une alimentation tendant vers l'hypotoxique (produits bio, pas de préparations industrielles, pas d'additifs, pas de sucre, pas de produits laitiers, baisse de la consommation de gluten) à la maison conduit bien souvent à ne plus "supporter" autre chose à l'extérieur.
Manger bio autant que possible, des aliments de qualité, nous rend sans doute moins tolérants à ce qu'on peut manger au restaurant ou chez des amis qui ont une alimentation conventionnelle.

Est-ce un bien, est-ce un mal ? Devenir à ce point sensible à l'alimentation de moindre qualité physiologique, est-ce finalement y gagner ?
Ma question récurrente jusqu'à récemment, en voyant Eugénie malade après une invitation à dîner chez une copine, ou Mathurin pris de réactions ORL après une pizza - pourtant excellente, faite à la main et cuite au feu de bois "dans le respect des traditions italiennes", mais utilisant de la farine bon marché bien blanche et pas bio du tout, ma question était donc :

Est-ce que je n'aurais pas intérêt à maintenir un minimum de toxiques dans notre alimentation pour que leurs organismes restent habitués, et ne réagissent plus aussi violemment s'ils sont en contact avec des aliments non physiologiques ?

Un peu comme une vaccination avec un rappel régulier, en quelque sorte.



Je ressassais ce genre d'arguments : je ne dois pas garder mes enfants dans une bulle, je dois les aider à s'adapter à ce vaste monde, ils ne vivront pas toujours sous mon toit...

Et finalement, non.

Non, ces arguments ne tiennent pas. Pas un seul. Parce qu'en dehors des produits animaux, pour lesquels prime la raison de conscience avant la raison de santé, eh bien j'ai compris qu'un écart n'est pas grave.
Un écart rend Eugénie malade, d'accord. Eh bien c'est normal ! Et ce n'est pas grave, c'est même (la pauvre, si elle m'entendait !) souhaitable !!!
Déshabituée de consommer des poisons, elle ne les supporte plus. Dois-je me dire "mince alors" ??? Non, au contraire, je dois en être plus que satisfaite.

Quand on est habitué à une alimentation qui apporte des toxiques à l'organisme, il est normal que se produise un phénomène d'accoutumance. L'organisme est tellement habitué à ces poisons qu'il ne manifeste aucune rébellion.
Quand on s'oriente vers une alimentation plus physiologique (c'est à dire en accord avec les fonctions normales de nos organes), on nettoie notre organisme, et on s'oriente vers la désacoutumance des toxiques. Du coup, si on ingère à nouveau un toxique, on le rejette brutalement. C'est ce qui se produit quand Eugénie a des diarrhées après un repas à l'extérieur composé de pâtes blanches et sauce tomate en boîte. Je lui explique alors que c'est normal, et très bien : au lieu de garder cette nourriture non physiologique, elle la rejette, et après elle se sent mieux. C'est mieux que de s'empoisonner à petit feu avec cette même nourriture, la "supporter" et au final... finir avec des maladies de dégénérescence dans quelques dizaines d'années.

Un organisme qui rejette un poison, c'est une preuve de vitalité. Un corps qui accepte ce poison, c'est au contraire très inquiétant. Et tout le monde devrait être malade après avoir mangé des aliments non physiologiques, or malheureusement, l'alimentation moderne a fait que les gens se sont tellement habitués, accoutumés à ces poisons, qu'ils les "acceptent", les conservent sans les rejeter.

Alors NON, je ne souhaite pas réintégrer volontairement ces toxiques dans l'alimentation de mes enfants pour les rendre plus "costauds" quand ils vont manger dehors.
Par contre, ce qu'il me faut leur faire comprendre maintenant, c'est que les réactions allergiques de Mathurin ou les diarrhées d'Eugénie après ces écarts sont en fait salutaires : eux, ils savent se débarrasser des poisons qu'ils ne peuvent éviter.

Et loin de les rendre plus "faibles" avec ce que je leur propose à la maison, je les rends plus forts. Leur corps, plein de vitalité, sait désormais faire le tri.

Acceptons donc les invitations, même si l'on est sûr de faire un repas qui ne nous conviendra pas, acceptons de voir nos enfants manger dehors, et acceptons d'être malade après. Et réjouissons-en nous : c'est la preuve que justement, nous sommes en pleine forme !

Caroline

PS : Forcément, il faut que ces écarts restent des écarts, et ne redeviennent pas une habitude !

lundi 23 septembre 2013

"Du poulet dans mon assiette ??" ou la saveur umami



"Du poulet dans mon assiette ???" m'a demandé Mathurin, d'un air scandalisé, la première fois que je lui ai mis ça sous le nez.
Et Eugénie, non moins indignée, m'a gratifiée d'un "Moi Maman, je mange pas les animaux, alors j'en veux pas."

J'étais en fait très contente de mon petit effet, gnark gnar gnark. Je voulais même qu'ils goûtent avant de manger, mais ils ont refusé. J'ai dû vendre la mèche : ce n'est pas du poulet, c'est du tofu !

Comme s'ils n'avaient jamais mangé de tofu de leur vie, vous allez me dire... Ils sont quasiment nés dedans et ils adorent ça. Seulement pas préparé comme ça.
On a l'habitude de le manger cru, avec un peu de shoyu, éventuellement du wasabi ou du gingembre. Ou ajouté au dernier moment dans le miso shiru.

Mais ça, c'était avant que je lise Living vegan for dummies !



Depuis, je suis un peu moins dummy, mais surtout j'ai découvert un truc formidable : vous congelez un bloc de tofu (comme ça, tel quel, dans son emballage), puis vous le laissez décongeler tranquillement au frigo (toujours dans son emballage, ça prend looongtemps, genre une nuit, un jour, et encore une nuit mais ça dépend peut-être des frigos).
Ensuite vous sortez le tofu de son emballage, vous l'égouttez bien en le pressant un peu si nécessaire, et vous le coupez en morceaux. Vous obtenez une texture complètement différente du tofu frais : c'est désormais spongieux et plus résistant.
À partir de là, vous le faites sauter un peu dans de l'huile d'olive, vous versez un filet de shoyu dessus, et vous servez.

Et non seulement ça a l'allure de cubes de blancs de poulet, mais en plus ça en a le goût. Vous allez me dire qu'on n'a qu'a manger du poulet, si on veut le goût du poulet. Vaste discussion s'il en est, mais il n'en est pas : nous n'avons pas arrêté de manger des produits animaux à cause du goût.
En fait ce qu'il faut comprendre c'est que le tofu ainsi préparé révèle une saveur umami indiscutable. L'umami, c'est cette 5ème saveur, en plus du sucré, du salé, de l'amer et de l'acide. Textuellement, ce mot japonais  うま味 signifie "goût délicieux" : un goût de revenez-y, un goût addictif, très difficile à définir. Pour faire court, c'est un goût protéiné. La viande, le fromage sont "umami". Chez les végétaux, on trouve les champignons par exemple. La cuisine japonaise est très "umami" : le miso, les algues (notamment le nori et le kombu), le shoyu... Finalement des végétaux riches en protéines.

Pour être plus précis, l'umami est apporté par l'anion carboxyle de l'acide glutamique, qui est l'un des 20 acides aminés trouvés dans les aliments riches en protéines.
Attention, il s'agit ici d'un élément naturel, et naturellement présent dans les aliments. Tout le monde connaît le glutamate monosodique (ou glutamate de sodium, ou E621) et ses effets délétères. Le glutamate monosodique est obtenu artificiellement par l'hydrolyse des sels de l'acide glutamique : on le produit donc synthétiquement et il sert d'exhausteur de goût dans de nombreuses préparations industrielles. Cet additif est cause de nombreux malaises et dérèglements du comportement après ingestion, mais rassurez-vous, la saveur umami, apportée par l'acide glutamique naturel, n'a aucune conséquence négative sur la santé !

Bref, l'envie d'umami n'est donc pas l'apanage des omnivores. Les végétaliens aussi aiment ce goût, et ça tombe bien parce qu'on peut le créer naturellement.
Par exemple, vous connaissez ce fameux "bouillon cube" qu'on ajoute aux soupes de légumes parce qu'il apporte ce petit je-ne-sais-quoi de plus sans lequel bien des gens trouvent la soupe "fade"... Eh bien ce bouillon cube est plein de glutamate monosodique, une horreur. Alors au lieu de ça, utilisez du sel + de la poudre d'oignon. La combinaison des deux est magique : elle crée le goût umami de manière totalement naturelle.
La levure alimentaire (nutritional yeast) est également un bon moyen d'apporter de l'umami à un plat végétalien. Qui plus est mélangée à du tahini.
Le shoyu est en soi un ingrédient de saveur umami, mais en l'ajoutant à un aliment légèrement sauté dans de l'huile d'olive, il révèle encore plus cet aspect.

Donc, pour en revenir à mon tofu congelé-décongelé-sauté-shoyuté, j'adore cette préparation. Elle me permet enfin de mettre du tofu dans le bento des mousses (je ne sais pas si vous avez déjà tenté l'expérience de mettre du tofu frais dans un bento, mais pour moi ça avait été un désastre... Il faut aimer le tofu liquide et ne pas oublier sa paille. Surtout quand on porte son bento dans un sac à dos et qu'on va à l'école à cloche-pied).

Caroline

dimanche 22 septembre 2013

Les roues de conjugaisons




Ce matériel est vraiment formidable pour manier et mémoriser les conjugaisons. Les roues sont très faciles à réaliser, il suffit d'avoir du papier fort (ou du carton), et des attaches parisiennes. Le rapporteur est un plus, mais le contour d'un bol fonctionne aussi très bien.


Réalisation d'une roue de conjugaison :

1 - Découper 2 disques de la même taille dans un papier de couleur et un papier blanc. J'ai arbitrairement choisi le violet pour les verbes du 1er groupe, le rouge pour le 2ème groupe, le vert pour le 3ème groupe, et le jaune pour les auxiliaires.
Note : ces couleurs sont reprises dans mes cartes des 7 familles sur les conjugaisons.


2 - Le disque de couleur est sur le dessus, le blanc en dessous.

3 - Percer le centre de chaque disque et fixer l'attache parisienne afin de maintenir les 2 disques ensemble.

4 - Découper 2 encoches diamétralement opposées sur le disque de couleur.

5 - Inscrire le pronom je sur le disque blanc dans l'encoche gauche du disque de couleur, et (sans tourner la roue) inscrire la terminaison correspondante e dans l'encoche à droite.


Tourner un peu le disque du haut dans le sens des aiguilles d'une montre, inscrire à gauche tu et à droite es. Faire de même pour toutes les personnes.

(Les lignes de séparation sont en fait inutiles)

Caroline

Gelées aux fruits et au psyllium



Pétronille et son psyllium caracolent toujours en tête des Petites Choses les plus lues dans la semaine (c'est la colonne de droite sur le blog, j'en vois deux dans le fond qui ne suivent pas). Et ça fait des mois que ça dure.
Pourtant, l'accord du participe passé ou mon avis sur Fantômette me semblent tout aussi intéressants, non ? Non, bon.

Donc, comme le psyllium est décidément un sujet qui vous intéresse, j'ai pensé que, de temps en temps, une petite recette à base de psyllium, ça serait pas mal.

Aujourd'hui c'est plus une astuce qu'une recette.

Elle se résume à ceci : réalisez votre smoothie préféré, incorporez du psyllium à la préparation, versez dans des petits ramequins et laissez prendre au frigo 30 minutes. Vous obtiendrez des petites gelées à manger à la cuillère très sympas.

Ci-dessus, c'était une base de banane-framboises surgelées.

Les proportions sont un peu difficiles à fixer puisque tout dépend de la quantité de fruits (et légumes) et d'eau. Personnellement, pour un total fruits-eau de 750 ml, je mets 4 cuillères à café bien remplies de psyllium.

Et n'oubliez pas de manger ces gelées avant les repas. Pour les fruits qu'elles contiennent, et pour profiter encore plus des bienfaits du psyllium.

Caroline

jeudi 19 septembre 2013

Des problèmes avec votre kombucha ?



Toutes les boissons de kombucha sont uniques. Uniques par le choix de votre thé (nous utilisons un thé vert bio récolté à la main, acheté à Hong Kong, il donne une boisson très claire), par la qualité de l'eau (nous dynamisons l'eau, ce qui limite l'acidité sans l'empêcher), de la température ambiante (en ce moment il fait chaud, la fermentation se fait rapidement chez nous), des bactéries et levures présentes dans l'air etc... Ainsi, il y aura des boissons plus ou moins vinaigrées, plus ou moins pétillantes.
De même, le "champignon" lui-même sera différent d'une culture à une autre. Même s'il provient de la même mère : j'ai donné plein de bébés kombucha et ils ont tous des allures différentes ! Certains sont très blancs (signe qu'on laisse la fermentation se faire pendant longtemps), d'autres sont plus marron (ce qui se produit lors des fermentations plus courtes car la couche "neuve" du dessus a moins le temps de s'épaissir). Certains sont très larges et d'autres plus réduits, en fonction de la forme du bocal utilisé. Et pourtant, ils viennent tous de la même mère...

Bref, il est assez difficile en matière de kombucha de dire à quoi ça doit ressembler, et quand ça ne va pas comme il faut.

On peut toutefois isoler certains cas précis, invariablement anodins ou ratés.


Ce qui ne pose aucun problème :

Le champignon est tombé au fond du bocal, ou bien il flotte au milieu, ou encore il s'est positionné verticalement.
Ne cherchez pas à le replacer en surface. Il va continuer de travailler, et un bébé kombucha va se former en surface. Évitez de déplacer ou bouger le bocal pendant le processus de fermentation car la nouvelle couche qui se forme en surface est au départ très fine et très fragile. La mère peut remonter se placer en surface, ou non. Peu importe, vous pourrez toujours la réutiliser lors du batch suivant, en plaçant le bébé dessus.

De la matière brune se forme sur le pourtour du champignon.
Ce sont des amas de levures et ça s'élimine lors du rinçage du kombucha sans difficulté, sous le robinet. S'il y a des morceaux qui se sont détachés et qui flottent dans la boisson, vous pouvez aller à la pêche, mais ça ne causera aucun dommage à la boisson ni à la santé de les absorber.

Lors de la mise en bouteille, il y a un résidu blanc dans le fond du bocal.
Ne jetez pas ! C'est un dépôt normal, du ferment, récupérez-le en secouant le bocal avec un fond de boisson et incorporez-le à la boisson embouteillée.


Les vrais problèmes :

De la moisissure apparaît sur le champignon.
Ça, c'est très embêtant. C'est plutôt rare du fait de l'acidité du milieu mais dans le cas où ça arrive, il faut tout jeter, boisson comme champignon. Pour cette raison, il est intéressant d'avoir des "rechanges" au frigo, immergées dans un bocal de thé sucré additionné d'un peu de boisson finie.
Quelles peuvent être les causesde l'apparition de moisissures ?
- l'oubli ou la quantité trop faible de l'un des ingrédients : le sucre, ou la boisson déjà prête qui sert à démarrer la fermentation.
- la présence trop proche d'une poubelle, ou d'une plante en terre, ou de fleurs dont le pollen peut voler.
- un matériel insuffisamment nettoyé, des mains mal lavées lors de la manipulation du disque, ou un résidu de savon dans le bocal.
- un environnement trop humide.

Des insectes tournicotent autour du bocal.
Ce n'est pas grave (juste pénible) tant qu'ils n'entrent pas dans le bocal. Par contre, si ces moucherons réussissent à entrer, c'est problématique : ils risquent de pondre sur le kombucha. La question est : comment se débarrasser de ces insectes ? Un gros bisou virtuel à celui (bon allez, celle aussi) qui me donnera la solution !
Inutile d'ajouter que si vous trouvez des asticots sur le champignon, vous virez tout, d'accord ?!

Le champignon a viré au noir.
Noir, pas marron. Le marron vient de la couleur du thé. Le noir... c'est le signe que le kombucha est mort. Même s'il n'est que partiellement noir (par endroits seulement), jetez-le et jetez le liquide du bocal.

En fait, je voudrais vous rassurer : les "vrais" problèmes sont rares.

La moisissure se développe difficilement sur le kombucha car il est acide. La mort d'un kombucha est également très rare si vous vous en occupez normalement. Quant aux insectes, il faut vraiment qu'ils soient la réincarnation de Harry Houdini pour réussir à se faufiler sous un tissu bien serré par un élastique sur l'ouverture du bocal.
J'espère donc ne pas vous décourager par ce billet !

Allez, souriez, je vais maintenant vous expliquer quoi faire de tous ces champignons qui se reproduisent bien parce que vous vous en occupez bien...

Bon, bien sûr, la première option c'est d'en offrir aux copains. Offrez le kit-kombucha : un joli bocal, un sachet de sucre, du bon thé bio, et dans le bocal, un champignon qui nage dans sa boisson fermentée. N'oubliez pas de rédiger (ou d'imprimer ici !) le mode d'emploi du kombucha !

Sinon, vous pouvez ouvrir un "hôtel pour kombucha". Ça ne prend pas de place : un petit bocal dans le frigo rempli de thé bien sucré et d'un peu de boisson toute prête, dans lequel vous placez vos kombuchas en trop.

Attendez, j'ai bien plus drôle que de vous transformer en aubergiste : vous pouvez vous recycler en esthéticienne. Placez un champignon en masque sur le visage, en faisant 2 trous pour les yeux. Il paraît que c'est très bon pour la peau. L'acidité va éliminer les impuretés.

Enfin, je garde le meilleur pour la fin... Le sushi de kombucha !!! Faites des petites boulettes de riz allongées (format sushi), découpez des lamelles de kombucha de la même taille, et posez-les sur le riz... Il paraît que ça ressemble à s'y méprendre (??) à la texture de la seiche (いか).
(Sushi à la seiche)
Je demande à voir... Sauf que je n'ai trouvé aucune photo sur le ternet, comme quoi personne ne demande vraiment à goûter mouahahaaa !!

Sur ce, bon kombucha !

Caroline

mardi 17 septembre 2013

Bento de falafels

photo : Mathurin



Un bento tout facile à faire : il suffit de mettre de côté avant le repas du soir ce qui ira dans le bento pour le lendemain à l'école. Je dis bien avant le repas, sinon il n'y aura plus rien. J'avais un nombre impair de falafels au dîner, et je ne vous raconte pas la bataille pour avoir le dernier. Moi, comme toute mère aimante et dévouée, j'ai renoncé à mon quart de falafel. Takaya, comme tout gamin qui dit c'est pas juste c'est toujours les plus petits qui sont favorisés comme tout père adulte et mature, a laissé son quart à lui. On a donc coupé la dernière boulette en deux, et la paix est revenue.

Pour ce bento, il vous faut :


  • des falafels au sarrasin (cette fois, j'ai omis le cumin et mixé plein, mais alors plein de persil plat dans la préparation. Recette ici).
  • de l'houmous (Takaya fait son houmous le weekend, et ça nous fait - presque - la semaine ; très pratique pour le bento. Recette ici).
  • des tomates cerises, ou n'importe quelles crudités.
  • des fruits viennent compléter ce bento, que les mousses mangent en entrée.

photo : Mathurin


Caroline

dimanche 15 septembre 2013

Juste avant d'aborder les conjugaisons

Maintenant qu'Eugénie a bien intégré ce qu'est un verbe (c'était ici), elle est presque prête à aborder la conjugaison.
Mais avant de conjuguer le verbe promettre à l'imparfait du subjonctif, il faut m'assurer qu'elle se repère bien dans la ligne des temps grammaticaux.

J'ai à nouveau repris le matériel fabriqué pour Mathurin, et je l'ai proposé à sa sœur.
Rien de plus simple dans cette réalisation :
Une feuille de papier, une flèche épaisse qui va de gauche à droite, et le tout divisé en 3 colonnes.
Trois séries de vignettes (3 couleurs) :

  • Série 1 : les mots "Passé", "Présent", "Futur".
  • Série 2 : des mots comme hier, avant, il y a 100 ans / maintenant, aujourd'hui, de nos jours / demain, plus tard, dans un mois etc...
  • Série 3 : des phrases simples au passé, au présent, et au futur.




Je montre à Eugénie où je place (arbitrairement en plein milieu) le mot "maintenant", en mettant une flèche découpée à cet endroit.
On place ensemble les vignettes "Passé", "Présent" et "Futur" dans la flèche violette.

Puis je lui donne des vignettes "actuellement", "hier", "dans deux jours"... Et elle doit les mettre dans les colonnes au-dessus de la flèche violette.

Ensuite, nous passons à des phrases simples, qu'elle doit également placer sur la ligne du temps, dans les colonnes du bas.





Ça a l'air facile et évident... Mais en grammaire, il est toujours bon d'insister sur ces notions qui paraissent évidentes.

Et une dernière chose "évidente" : est-ce qu'elle percute bien à quoi servent les petits mots je, tu, il, nous, vous, ils ?
On les appelle chez nous les personnes (le mot pronom viendra plus tard).
Alors hop, un petit exercice pour m'assurer que tout cela est vraiment bien compris. Parce que d'accord, "mon père" peut être remplacé par "il", mais... "la chatte et ses chatons" ? Or la litanie je, tu, il, nous, vous, ils est à la base de toute conjugaison, alors autant que ce soit bien compris.


Il s'agit encore de vignettes à manipuler : des groupes nominaux à placer dans les cases (les pronoms) d'un tableau.
J'insite sur la manipulation des concepts : cette manipulation rend les notions abstraites plus concrètes. L'enfant s'approprie ainsi plus facilement les concepts que si on lui donne une feuille de papier en lui demandant de relier (ou entourer, ou colorier etc) les notions.

(Télécharger l'exercice sur les personnes grammaticales)

Enfin, je relie ces deux exercices.
Je prends ma vignette "maintenant" du premier exercice (sur les temps), et je prends le tableau du deuxième exercice. Je place la vignette devant la case "je", et je demande à Eugénie : "Avec le verbe manger, si je veux faire une phrase, ça donne quoi ?". Elle répond : "Maintenant, je mange".
Je descends la vignette "maintenant" devant le "tu", et elle répond : "Maintenant, tu manges". Et ainsi de suite, elle conjugue sans le savoir le verbe manger au présent de l'indicatif à toutes les personnes.
Je fais la même chose avec la vignette "demain", et c'est le futur qu'elle énonce.
Je prends enfin la vignette "hier", et je refais le même processus. Spontanément, c'est de l'imparfait qui sort, mais ça aurait aussi pu être du passé composé, peu importe.
Ce qui compte, c'est qu'elle comprenne que

  1. le verbe change selon le temps (hier, maintenant, demain)
  2. le verbe change selon la personne.
C'est la base-même des conjugaisons.
Désormais, elle est prête à apprendre à les écrire.

Caroline

samedi 14 septembre 2013

Caviar d'aubergines fastoche

Tradi ?
Cla-cla ?
Peut-être ! Mais nous on aime les tartinades !



Caviar d'aubergines fastoche

Ingrédients :

  • 500g d'aubergines (au Japon, elles sont toutes petites, j'en avais 5)
  • du thym séché
  • de l'huile d'olive
  • du sel
  • du poivre
  • du jus de citron
  • du cumin (en poudre ou en graines)
  • une gousse d'ail
Contrairement au vrai caviar d'aubergines qui se fait avec la chair seule des légumes, moi j'y mets la peau.
Je commence par couper les aubergines en deux dans le sens de la longueur, inciser la chair en quadrillage, les répartir dans un plat qui va au four, verser de l'huile d'olive en filet dessus, du thym, du sel, et je mets au four pendant 20 min (200 degrés C).
Ensuite je laisse les aubergines refroidir un peu, puis je les mets dans mon robot, avec le reste des ingrédients.
Je mixe jusqu'à obtenir une belle consistance crémeuse, je rectifie l'assaisonnement en trempant mon auriculaire droit jusqu'à la phalange (pour être sûre de bien goûter), et je mets en pot !



Alors, difficile ?

Takaya a mangé ce caviar d'aubergine en disant "il est excellent". 
Mais je vois déjà le sourcil réprobateur se relever et la tête se secouer de droite à gauche en signe de désaccord total quand il lira ce qu'il n'appellerait pas une "recette". Trop d'approximation.
Allez-y, plaignez-vous aussi, je suis toute ouïe.

Caroline

vendredi 13 septembre 2013

Savons à la cannelle

Pour la première fois depuis des années, j'ai dû utiliser un savon du commerce... La dèche, plus un seul savon maison ! Il faut dire que nous en avions distribué en fin d'année scolaire, en cadeaux pour les enseignants, pour les amis qui quittaient le Japon...
Vite vite il fallait refaire le stock !



J'ai fait comme d'habitude des savons qui servent également de shampoing (surgraissés à l'huile de ricin, une huile formidable pour les cheveux). J'avais envie de jouer un peu, alors j'ai cherché dans mes placards avec quoi je pourrais bien leur donner un peu de couleur. J'ai trouvé de la cannelle en poudre, alors hop, j'ai mis (plein) de cannelle en poudre.
J'avais des petites boules de savon blanc à recycler, alors hop, je les ai plongées dans la pâte à savon une fois coulée dans le moule.

L'odeur de cannelle est légère par rapport à la main non légère que j'ai eue en versant ma cannelle en poudre...


Voici la formule que j'ai utilisée :

  • 210g d'huile de coco (pour la mousse et l'effet lavant)
  • 70g d'huile de ricin (pour les cheveux, mais excellente aussi pour la peau)
  • 350g d'huile d'olive (pour la douceur)
  • 88g de soude (à recalculer)
  • 200g d'eau
À la trace : poudre de cannelle (quantité ?) et huile de ricin (environ 10% du total des huiles).


Ce savon est assez long à sécher du fait de la proportion d'huiles (beaucoup d'huile d'olive), et du fait de notre climat en ce moment. Septembre est un mois humide au Japon, c'est la 2ème saison des pluies. Et même quand il ne pleut pas, l'humidité est parfois de 95% dans l'air...

Mais je suis patiente.
Il le faut bien, avec les savons.

Et pour finir, regardez comme ils étaient jolis à la coupe... Dommage, la couleur s'est unifiée !





Caroline

PS : Fabrication du savon, c'est ici

jeudi 12 septembre 2013

No-meat balls



On en croirait, non ? Ça n'en est pas ! De quoi ? De la viande, pardi !
Rigolo comme tout (surtout pour Marguerite).





No-meat balls
Recette crue, vegan inspirée de Crudessence :

  • 200g de graines de tournesol (trempées une nuit ou une journée)
  • 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
  • 2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre
  • 1 cuillère à café de shoyu
  • 1 gousse d'ail
  • 1 cuillère à café de piment de cayenne
  • 3 cuillère à soupe de levure alimentaire
  • 1/2 cuillère à café de sel
  • 1/2 cuillère à café de poivre noir
Mixer tous ces ingrédients dans un robot, puis vider cette pâte dans un bol. Inutile de nettoyer le bol du robot, il va resservir immédiatement pour ça :

  • 50g de carotte
  • 40g d'oignon
  • 25g de céleri en branche
  • 15g de persil frais
Au robot, réduire ces légumes en petits morceaux (et non en purée).

Ajouter les légumes à la première préparation, bien mélanger.
Former des boulettes à la main et les répartir sur les grilles du déshydrateur. Laisser sécher sur 40 degrés C pendant 12 heures. Elles seront sèches à l'extérieur, mais moelleuses à l'intérieur.

Je les ai servies sur de la salade verte avec des spaghettis de courgette et carotte. Un filet d'huile d'olive, de citron, du sel et du poivre sur les crudités, et hop.

Caroline

mardi 10 septembre 2013

Résolution des problèmes en lacto fermentation



Ça peut arriver. Des trucs bizarres qui flottent à la surface d'un magnifique bocal de concombres en train de fermenter, ou des pickles complètement ratés, immangeables.
Sauf que ça ne m'est jamais arrivé. Je dois avoir le dieu de la fermentation qui veille sur moi.
Par contre, j'ai vu de mes yeux vu de la moisissure sur une saumure, et j'ai goûté de mes papilles goûté des pickles pas bons. Pas chez moi hihihi ! Mais bon, c'est la preuve que ça peut arriver, et à des gens très bien.

Alors comme je suis gentille (et aussi parce que comme ça je saurais quoi faire si moi-même un jour...), j'ai étudié les problèmes que l'on peut rencontrer en matière de lacto fermentation. Parce que c'est sûrement TRÈS frustrant de devoir jeter tout une tournée de légumes bio lacto fermentés.

La moisissure
Vous connaissez, ce sont ces jolis flocons cotonneux aux couleurs variées. Le vert étant probablement la couleur la plus commune de la moisissure.
Bon, c'est joli, mais pas bon. On jette tous les légumes qui en sont atteints.
Les causes du développement de la moisissure dans un bocal de lacto fermentation sont les suivantes (l'une, ou l'autre, ou plusieurs en même temps) :

  • les légumes ne sont pas bien immergés dans l'eau salée
  • la température ambiante est trop chaude
  • il n'y a pas assez de sel (qui empêche les moisissures de se former)
  • il y a trop de sel (qui empêche la production d'acide lactique, lequel prévient les moisissures)
  • les légumes ou le matériel n'ont pas été bien lavés avant.

Une pellicule blanche sur la surface
Il s'agit ici de levures aérobiques qui ne posent aucun problème. On enlève la couche blanche avec une cuillère ou un mouchoir en papier, et les légumes en dessous (bien immergés) sont tout à fait consommables.
Les causes de l'apparition de cette pellicule de levures sont :
  • les légumes ne sont pas assez immergés
  • le bocal n'a pas été fermé
  • le bocal n'a pas été fermé

La mousse
Pas grave du tout ! Certains légumes en produisent, d'autres non. Elle disparaît au bout de quelques jours.


Une odeur de pourri
On jette !
Mais attention, il y a une différence entre une odeur putride et une odeur de fermentation. La dernière est... comment dire... normale. On fait quand meme de la lacto fermentation.
Causes de l'odeur de putréfaction :
  • les légumes ou le contenant n'ont pas été bien nettoyés
  • les légumes utilisés n'étaient plus assez frais
  • pas assez de sel

Les pickles sont gluants
On jette.
Causes :
  • température ambiante trop élevée
  • pas assez de saumure (eau + sel)
  • sel mal dissout dans l'eau, mal réparti
  • bulles d'air (bien écraser les légumes au moment de la mise en fermentation)

Les pickles sont trop salés
Ces légumes sont consommables, enfin pas dangereux. En revanche, ils ne seront pas très bons au goût, donc on peut les rincer (et se priver du coup de tous les bons probiotiques que produit la lacto fermentation...) ou les ajouter à des soupes.
Cause :
  • trop de sel

Les pickles ne sont pas croquants
Les légumes lacto fermentés doivent être à la fois souples et croquants. Un bâtonnet de concombre lacto fermenté par exemple semblera tout mou (contrairement au concombre frais), mais sera tout croquant en bouche (bien plus que le concombre frais).
Si les légumes après fermentation sont tout mous et s'écrasent, il y a un problème dans le processus, mais les légumes ne sont pas impropres à la consommation.
Causes :
  • température ambiante trop élevée (plus de 27 degrés C)
  • pas assez de tanins dans la saumure (solutions : une feuille de vigne ou de chêne, ou un sachet de thé noir bio placés dans le bocal de fermentation !)

Les pickles sont roses
Pas normal ! Un navet doit rester blanc. La couleur rose indique que les micro organismes ne se développent pas correctement, alors on jette.
Causes :
  • trop de sel ou mauvaise distribution du sel
  • légumes mal immergés

L'ail devient vert fluo...
Alors ça c'est du vécu ! La couleur était impressionnante !! Dans le doute, j'avais tout jeté (au grand dam de Takaya et Mathurin qui trouvaient ça super bon), mais je sais maintenant que l'ail a des pigments naturels bleus qui s'accentuent lors de la lacto fermentation. L'ail vert fluo est safe.


Un dépôt blanc dans le fond du bocal
Pas de panique, il s'agit de levures.


Il ne se passe rien
La fermentation ne se produit pas, ou trop lentement.
Cause :
  • Il fait trop froid dans la pièce. Ne pas jeter, placer le bocal dans un endroit plus chaud.

Vu comme ça pour les néophytes, ça peut paraître terriblement compliqué et aléatoire, la lacto fermentation... Mais je vous le redis : depuis que j'en fais je n'ai jamais eu de problèmes. Mis à pas des gousses d'ail vert fluo et la pellicule blanche en surface - qui d'ailleurs ne sont pas des problèmes - je n'ai jamais eu à jeter de légumes lacto fermentés.
N'hésitez donc pas à vous lancer, c'est sain, c'est amusant, et c'est bon !

Caroline

dimanche 8 septembre 2013

Petit-déjeuner protéiné sans gluten et sans produits laitiers


Pour fêter les JO de 2020 qui auront lieu à Tokyo, voici un petit-déjeuner de compétition.
Sans gluten, sans lait, très digeste et plein de protéines, il nous laisse un vrai sentiment de satiété jusqu'à l'heure du déjeuner.


Je me suis inspirée de la recette "Miam-O-fruit" de France Guillain, que j'ai adaptée à nos goûts et nos couleurs.

Ingrédients de ma version, pour une personne :

- 1 banane
- 1 cuillère à soupe d'une très bonne huile (chez nous, c'est en alternance inca inchi et coco)
- 1 cuillère à soupe d'un mélange composé de moitié (en poids) graines de chia entières et moitié graines de sésame moulues (je prépare un bocal que je garde au frigo)
- le jus d'1/2 à 1 citron
- des morceaux de fruits frais
- quelques graines (courge, tournesol)
- quelques noix (pécan, cajou, amandes, noisettes...)

Écraser la banane et y incorporer l'huile et le jus de citron (je fais cette étape au robot, j'aime bien quand c'est bien lisse). Verser dans un bol, et ajouter les autres ingrédients sans les mélanger.
Et déguster !

Nous aimons beaucoup ce petit-déjeuner qui est loin d'être monotone. Parfois j'incorpore le mélange sésame-chia dans la banane au moment du mixage, ce qui donne une texture différente. Je change les graines, les noix. Les fruits frais aussi varient tous les jours. Le choix de l'huile joue également sur le goût, l'huile de coco étant bien plus marquée que l'huile d'inca inchi qui passe totalement inaperçue.
Un élément sur lequel il ne faut pas lésiner, c'est le jus de citron : ça va réveiller et rafraîchir une assiette qui pourrait être un peu trop "ronde" en goût du fait de la présence des nombreux oléagineux.

Croyez-moi, avec ce petit-déjeuner, vous tiendrez jusqu'à midi.

Caroline


Ça y est !!!

Comment je réalise mes brickfilms

(Par Mathurin)

Voici une de mes dernières réalisations de brickfilm.

le lien est ici!


J'adore faire des brickfilms. J'aime bien les faire, j'aime bien les regarder, j'aime bien tout !
Il faut aussi avoir la patience, le temps et l'envie de le faire. Pour moi, ce qui me pousse à les faire c'est de vouloir les regarder et de m'amuser avec. J'en fais tous les jours, (sauf quand je n'ai pas de temps ou si je suis occupé à faire quelque chose d'autre).

Pour les faire, je prends une photo, puis je bouge un peu ma scène en legos, je reprends une photo, et puis je change un peu l'action de ma scène... Ça peut paraître très long, mais avec un bon appareil et un peu d'expérience ça peut aller un peu plus vite.

J'utilise un PENTAX WG2 pour faire mes brickfilms. Ce qui est génial pour prendre les photos de brickfilms, c'est une télécommande qui est reliée à l'appareil-photo. La télécommande est très utile parce que quand on utilise le bouton sur l'appareil, ça pourrait faire tout bouger.
Je vous recommande la télécommande si vous en avez une, mais vous pouvez bien utiliser le bouton sur l'appareil-photo comme moi.


Il faut aussi penser à la lumière. La lumière naturelle est très mauvaise pour les brickfilms. À cause des nuages, le soleil pourrait se cacher entre deux photos, et il y aurait une baisse de lumière dans votre brickfilm. C'est pour ça qu'on utilise des lampes de chevet ou une lampe quelconque. Si vous avez une pièce sombre, installez-vous dedans pour avoir le moins de lumière naturelle.


Sur toutes les photos que vous pouvez voir, il y a mon bureau avec des lumières et le décor.

Maintenant je vais vous montrer comment j'ai réussi le brickfilm qui est en haut de l'article :

La première chose à faire c'est de construire l'intérieur de la voiture. On ne le voit pas sur la vidéo, mais les personnages se tiennent debout.
Il faut aussi scotcher la voiture sur votre table de travail.

Après avoir construit la voiture, il faut penser à l'action qui se passe dehors. J'ai juste collé des petites plaques noires ensemble et puis j'y ai rajouté des buissons, des lampadaires et une clôture. Comme la voiture est scotchée, c'est le décor dehors qui va bouger ! Eh oui !

À l'intérieur de la voiture, le(s) personnage(s) ne doit (doivent), pas bouger tout le temps, mais juste un peu quand même. Dans un virage, quelqu'un doit tourner le volant, eh bien il faut aussi tourner le volants en lego !

Ci-dessous : des photos de ma voiture vue de l'extérieur.





Mathurin