mercredi 30 janvier 2013

Recette d'après-rasage

Takaya a bien essayé de couper à la corvée du rasage quotidien. Nos vacances dans le Périgord de l'été dernier l'avaient bien inspiré...
Image extraite d'une BD géniale : Néanderthal,  d'Emmanuel Roudier (éd. Delcourt)
Mais il a finalement laissé tomber la peau de bête, posé la lance, et s'est rasé de plus près.
Ça méritait un nouvel après-rasage qui sente bon l'homme des cavernes moderne.


Je précise que c'est Eugénie qui a décoré l'étiquette. Elle ne supporte plus le rose, alors elle a gentiment donné tous ses vieux stickers roses à son papa-des-cavernes. C'est un style...

Recette de l'après-rasage qui cicatrise et laisse la peau douce :
- vodka : 30g (ne vous inquiétez pas, avec tout le reste des ingrédients, ça m'étonnerait que Néanderthal se siffle l'après-rasage au goulot)
- aloé vera : 3g (hydratant)
- glycérine : 5g (adoucissant)
- huile de jojoba : 5g (nourrissante, huile sèche)

Le dernier après-rasage que j'avais fait était à l'huile essentielle de vetiver. Ça sent très bon, mais je n'en avais plus. Alors j'ai ajouté les huiles essentielles suivantes : 5 gouttes de tea tree (c'est anti bactérien mais Ludo m'avait dit un jour que ça sent la petite vieille) + 2 gouttes de lavande vraie (ça, c'est pour cicatriser et apaiser la peau, mais moi je trouve que ça fait un peu fille) + 2 gouttes de citron* (et là ca change tout ! Le mélange devient délicieux, c'est magique ! Néanderthal a bien aimé !).

Caroline


*Attention, l'HE de citron est photosensibilisante. Cela veut dire qu'appliquée sur une peau exposée au soleil, elle peut laisser des taches. Mais les 2 gouttes que j'ai mises sont tellement noyées dans la quantité que ça va.

mardi 29 janvier 2013

Comment faire le kombucha

C'est bien beau de décrire le kombucha, mais il faudrait peut-être expliquer comment faire pour fabriquer la boisson !
Bon, déjà, pour faire du kombucha, il faut une souche. Et pour avoir une souche, il faut des amis. Sans amis, c'est pas possible, parce que la souche (le "champignon") ne se vend pas dans le commerce (tiens, au moins ça qui n'est pas à vendre...).
Donc, première étape, la plus difficile, trouver quelqu'un qui fait du kombucha. Lui demander poliment si on pourrait en avoir un petit morceau. Ça c'est très facile, parce que le kombucha se reproduit tout seul et en permanence si on s'en occupe bien, donc les heureux parents d'un kombucha sont en général ravis de se débarrasser de la colonie de vacances de petits kombuchas qui envahit le frigo (j'exagère à peine).

Ensuite, une fois qu'on a en main sa souche fraîche qui nage tranquillement dans un peu de boisson déjà prête, voici la démarche à suivre.
Préparer un thé bien fort et sucré : 1 litre d'eau + 5g de thé vert ou noir + 70g de sucre.
Ceci n'étant pas une règle immuable, par exemple notre bocal fait 1,4 litre, je mets une dose de thé que je ne pèse plus, et je mets 3 cuillères à soupe de sucre c'est plus facile comme ça, et ça plaît à notre kombucha familial.

La suite, en images.
En semaine, c'est Mathurin qui prépare le kombucha, et le weekend, c'est Takaya. Évidemment l'un dit qu'il est meilleur du lundi au vendredi, et l'autre affirme qu'il est plus goûtu, qu'il a plus de retour * les samedi-dimanche.


A gauche, le bocal de thé que j'ai préparé 12h avant, afin d'obtenir un thé bien fort, et à droite le kombucha déjà prêt, avec le champignon. Il n'est pas impératif d'avoir 2 bocaux, une casserole pour faire infuser le thé sucré suffit très bien.

Le "champignon". Au centre de l'assiette. Vous le voyez bien ?

Le nettoyer sous l'eau, le rincer.

Verser un peu de la boisson dans le thé sucré (environ 10%), afin d'amorcer la fermentation.

Poser le champignon rincé à la surface du thé sucré.

Fermer le bocal avec un petit tissu afin de laisser le kombucha respirer, et le protéger. Voilà, c'est tout ! À partir de là, on laisse la fermentation se faire à température ambiante. Selon la saison, le chauffage ou la clim, la fermentation sera plus ou moins longue. Ici à Tokyo, la boisson est prête en 24h en été, et 48h en hiver. Mais je connais des kombucha-friends qui laissent leur boisson fermenter beaucoup plus longtemps, 1 semaine parfois. Le goût sera alors très fort, et la boisson très riche en nutriments.
À vous de tester : goûtez la boisson tous les jours à même le bocal pour voir si elle vous convient. Le seul impératif à retenir : elle ne doit plus être sucrée du tout (sinon les bactéries n'ont pas terminé leur travail).

Passons à la mise en bouteille de la boisson obtenue. Inutile de filtrer, il suffit de transvaser dans des bouteilles qui ferment hemétiquement.

Au fond du bocal de fermentation se trouve un dépôt blanc : ne le jetez pas, c'est du ferment !
Versez-le dans les bouteilles de boisson.


Les photos ont été prises un weekend.

À gauche, le nouveau bocal de fermentation, à droite, le grand cru du week end !

La boisson se conserve au frigo lorsqu'il fait chaud, et à température ambiante en hiver.

Kampai !

Caroline


* Citation culturelle : les Bronzés font du ski (ouille ouille !)

Un livret à télécharger : la santé au quotidien

J'ai reçu tout récemment de mon amie Joëlle un petit e-book qui s'intitule "La santé au quotidien". C'est Monsieur Yoann Rocheteau, ostéopathe à Tokyo, qui vient de l'écrire, et, avec sa permission, je vous le propose aujourd'hui.

Télécharger : La santé au quotidien

Vous y apprendrez pourquoi nous tombons malades, et comment l'éviter. Vous y lirez que l'alimentation est non seulement un moyen de nous nourrir, mais également de nous soigner, ou, plus en amont, de prévenir les maladies.
Je sais, on le dit très souvent, mais si j'insiste c'est parce que j'y crois dur comme fer. Notre alimentation est bien souvent ce qui nous rend malades - à court terme ou à long terme.

Les Tokyoïtes peuvent consulter le site de Yoann et y trouver ses coordonnées ici : clic.

Bonne lecture !

Caroline

lundi 28 janvier 2013

Le lait végétal

Quelle est l'alternative au lait de vache ?
Tout simple : le lait végétal !
Dans le commerce, ça coûte plutôt cher, et c'est souvent plein d'additifs douteux. On sucre, on sale, souvent les 2 en même temps, on ajoute des épaississants, des émulsifiants, et des arômes... Hum.

Par contre, le lait végétal qu'on fait à la maison ne contient pas tout ça, forcément. Des céréales bio, des noix bio, des graines bio, c'est tout ce dont on a besoin, avec une bonne eau.

Lait de noix mélangées et okara

La recette est la même selon l'ingrédient végétal qu'on choisit : on fait tremper les noix ou les grains une nuit, le lendemain on rince bien, on met dans le blender avec l'eau, on mixe finement, et on filtre.
On obtient du lait végétal, et de l'okara (le résidu après filtrage).
Plus on met de noix ou de grains, plus le lait sera épais, onctueux.

Voici mes proportions personnelles, avec les ingrédients que j'utilise le plus :
- noix mélangées (amandes, cajou, noix de Grenoble, macadamia) : 60g pour 750ml d'eau.
- cajou : 40g pour 500ml
- amandes : 50g pour 500ml
- graines de tournesol : 30g pour 500ml
- graines de courges : 40g pour 500ml


Tous ces laits ont un goût bien spécifique. Le plus doux est d'après moi le lait de cajou : il est très polyvalent. Le plus typé est certainement le lait de noix mélangées.
Mais notre préféré reste le lait d'amandes.

J'ai tenté le lait de riz (cuire ou ne pas cuire le riz ? That is the question... Je n'ai pas été convaincue par le résultat), le lait d'avoine (à partir de flocons d'avoine : très gluant, immangeable, il a fini dans des savons où il a fait merveille !), et le lait de sarrasin (pas mal).

On aime bien prendre notre green dans un lait végétal. Mais on peut aussi y ajouter du cacao et un peu de sucre (de coco, pour un index glycémique bas). Ou bien le manger avec des céréales (comme du sarrasin germé et déshydraté mélangé avec des fruits secs et frais).
Je m'en sers également dans les smoothies, parfois les cookies quand j'en ai sous la main.
Et je fais toutes mes crêpes au lait végétal (du coup, je ne filtre pas, je laisse l'okara dedans et je diminue légèrement la quantité de farine).

Et que faire de l'okara après le filtrage ?
Ce serait dommage de le jeter ! Il y a tellement de bons nutriments dedans !
Ici, il va directement dans le pain suivant, peu importe la nature de l'okara. Comme je n'en obtiens pas énormément à chaque fois, il ne donne aucun goût au pain mais il apporte ses protéines, ses fibres etc.

Le lait végétal, c'est facile et c'est très bon !

Caroline

Exposition zentangle 3

(par Mathurin)

Michelle (ma mamie), France


Takaya


Takaya

Takaya

Takaya

Takaya

Takaya

Zentangles inachevés :

Takaya

Takaya

Exposition zentangle 2

(Par Mathurin)

Lisa (Japan)


Nami, 7 years old (Japan)

Sena, 5 years old (Japan)

dimanche 27 janvier 2013

Se repérer dans le temps

Quand Eugénie était petite, comme tous les tout-petits, elle avait beaucoup de mal avec l'expression du temps. Ça donnait des choses assez marrantes comme "Demain, quand j'étais au parc...", ou bien "Eugénie, cet apres-midi on ira faire des courses / Cet après-midi de demain ?".

Pour l'aider, j'ai fabriqué un petit semainier - qui évidemment ne sert plus maintenant mais qui l'a accompagnée un moment. Elle visualisait mieux les jours qui s'écoulaient et pouvait donc mieux se situer dans le temps.



Le principe est simple : chaque matin, elle devait déplacer la pastille "aujourd'hui" d'une case vers la droite. À partir de là, j'ai pu lui enseigner les notions de "demain", "hier", "après-demain", "avant-hier". Elle a peu à peu intégré qu'une semaine dure 7 jours, et qu'après dimanche, on revient en haut de la semaine, au lundi. Ainsi, elle a compris le concept de "semaine prochaine" ou "semaine dernière".
Sans compter qu'elle a appris facilement les jours de la semaine.

Visualiser et manipuler les concepts abstraits est une base en pédagogie Montessori. Tenir "aujourd'hui" dans sa main, et associer les noms des jours à des cases qui se succèdent permet à l'enfant de s'approprier des notions totalement abstraites. Ça fonctionne beaucoup mieux que de dire le traditionnel "tu dois dormir 3 fois et ce sera le jour des vacances", qui ne propose rien d'immédiat et de matériel à manipuler. Au bout de 2 nuits, l'enfant a déjà perdu le compte, et ne se situe pas du tout dans l'écoulement des nuits puisque quoi qu'il en soit, il dort chaque nuit.

J'ai fait ce semainier en français et en anglais puisque la langue académique d'Eugénie est l'anglais.

C'est très facile à réaliser. J'ai plastifié la semaine pour plus de solidité, puis j'ai collé un magnet léger derrière chaque case représentant un jour. La pastille "aujourd'hui" est également aimantée au dos (on trouve des magnets autocollants dans les papeteries), et Eugénie n'avait plus qu'à déplacer sa pastille verte chaque matin.

Maria Montessori nous rappelle que jusqu'à 6 ans, l'enfant apprend via l'experience pratique, et ce matériel tout simple à fabriquer entre bien dans ce mode d'apprentissage.

Caroline

samedi 26 janvier 2013

Pourquoi nous ne consommons pas de produits laitiers

J'adore le fromage. Et pourtant, je n'en mange jamais, ni personne à la maison. Tout comme le lait, le beurre, la crème, et tous les produits dérivés du lait.
Tout a commencé par une petite Eugénie de quelques semaines qui avait très mal au ventre. Elle était pourtant allaitée, ça ne pouvait donc pas venir du lait maternisé qu'elle ne consommait pas... J'ai donc fait des recherches sur le sujet, et j'ai appris que ma propre consommation de lait de vache pouvait l'affecter, elle. J'ai supprimé, non sans difficulté, les produits laitiers de mon alimentation, et ô miracle, ma fille a retrouvé le sourire ! Alors pour simplifier les repas j'ai supprimé les produits laitiers pour toute la famille. Et re-ô miracle, les allergies saisonnières de Takaya ont diminué de moitié ! Dernier miracle, l'allergie de Mathurin aux piqûres de moustique a disparu...
Alors vous comprendrez que j'ai poursuivi mes recherches, et que j'ai été convaincue que, comme me l'avait dit un ostéopathe un jour d'après le livre éponyme : "Le lait de vache, quelle belle vacherie !".

Et pourtant, la photo est si jolie...
Heureusement que nous habitons au Japon. Parce que dès que je mettais les pieds en France, on (pas ma famille, à qui j'avais expliqué mes raisons) me disait : "Comment ??? Tes enfants ne boivent pas de lait ??? Mais... et leur calcium ???" (mauvaise mère que j'étais...).
Ah... le calcium des enfants ! The question !
J'ai appris a répondre "allergie" là où il n'y avait qu'un choix alimentaire fondé sur mes recherches. Car devant le mot "allergie", on s'incline... ça peut être si grave... et c'est si fréquent de nos jours...
Ben justement, on se demande pourquoi les allergies ont augmenté, avec tous les fourvoiements de l'alimentation moderne...

Avez-vous remarqué que nous sommes la seule espèce à consommer du lait après le sevrage naturel ? Et qui plus est, le lait d'une autre espèce ! Le lait d'une maman, le lait destiné à faire grossir un bébé... Imaginez : votre voisine vient d'avoir un bébé. Elle l'allaite. Vous sonnez chez elle et vous lui demandez un peu de son lait pour mettre dans vos céréales.
Ah non jamais !
Eh bien là, c'est la même chose, et c'est même pire : en consommant du lait de vache, on consomme un lait qui n'est carrément pas adapté à notre physiologie humaine. Le lait est une sécrétion naturelle liée à l'accouchement, cette sécrétion est pleine d'hormones destinées à faire grandir et grossir le bébé. Un verre de lait de vache, c'est donc un verre d'hormones destinées à faire grossir un petit veau (qui je le rappelle n'est pas appelé à avoir un cerveau aussi développé que le bébé humain, mais qui devra peser 120 kg à 3 mois, cherchez l'erreur).

Le cas des protéines
Les protéines (principalement des caséines), sont beaucoup plus importantes dans le lait de vache : 8 fois plus que dans le lait maternel. Or il a été démontré par le professeur Campbell dans un rapport portant son nom que le régime alimentaire occidental trop riche en protéines animales est une cause majeure de la multiplication des maladies dites "modernes", et notamment du cancer.
Le lait et ses dérivés font partie de la liste des protéines animales.
L'intolérance au lactose touche environ 75% de la population, mais on se garde bien de le dire. On met les maux de ventre (troubles digestifs, perméabilité intestinale...), les maux de tête, la fatigue, les problèmes ORL etc, sur le compte d'une vie trop active, trop stressante. Ça la ficherait mal si on dénonçait publiquement le lait, vu le lobby qu'il y a derrière... Alors non, on continue de chanter "les produits laitiers sont vos amis pour la vie" (enfin ça, c'était quand j'étais encore en France il y a des années, la mélodie a peut-être changé mais sûrement pas les paroles), et on continue de vouloir nous faire croire que pour avoir des os forts, nous devons boire du lait...
Parce qu'il ne faut pas oublier qu'un régime riche en protéines animales provoque une acidification de notre corps (cf. l'équilibre acido-basique). Pour rétablir le pH, l'organisme va puiser les minéraux alcalins où ils se trouvent : dans les os et les dents. Ainsi, manger beaucoup de gruyère (ou de yaourt, ou de crème) pour avoir des os forts va au contraire entraîner une déminéralisation, et plus tard, des fractures et de l'ostéoporose par exemple.
D'ailleurs, l'ostéoporose n'existait presque pas au Japon jusqu'en 1945, date à laquelle les habitudes des produits laitiers ont été introduites par les Occidentaux.

Alors, ce fameux calcium ??
Plus on consomme du calcium, plus le taux de vitamine D diminue, c'est comme ça. Or la vitamine D, c'est une vitamine protectrice du système immunitaire. Donc plus on consomme des produits laitiers, très riches en calcium, plus notre terrain immunitaire est faible. Et nous voilà revenus aux maladies diverses, depuis les petits troubles ORL aux maladies beaucoup plus graves comme le cancer.

Et puis, n'oublions pas les pollutions de toutes sortes !
Le moins pire de ce triste tableau, c'est de consommer des produits laitiers bio (mais qui contiennent tout de même trop de protéines animales et trop de calcium, sans compter les hormones naturelles de la voisine allaitante, miam).
Sinon, pour les produits laitiers conventionnels, voyez donc :
- les engrais, les pesticides, les herbicides, présents dans les terres à fourrages se retrouvent dans le lait,
- les OGM, pour nourrir les bovins (80% des produits alimentaires des bovins ne sont pas de l'herbage naturel),
- les antibiotiques et les vaccins, parce qu'une vache malade ne donne plus de lait (or on dit bien à une femme allaitante de ne pas prendre de médicaments, n'est-ce pas ?),
- les hormones synthétiques (parce que pour avoir du lait, il faut avoir un bébé, on est d'accord ? Alors pas de repos pour les braves...).

Sur ce, vous reprendrez bien un p'tit morceau de camembert ?

Caroline

vendredi 25 janvier 2013

Le kombucha

On l'appelle le champignon longue vie. Mais c'est aussi le nom de la boisson fermentée qu'il donne. Ça ressemble au kefir (de fruit), mais ça n'est pas du kéfir.



Présentation rapide de cette drôle de chose pas très jolie, pas très appétissante, mais ô combien précieuse.
Le kombucha est composé d'un mycoderme gélatineux et ferme, ayant la forme d'un disque plat. Sur ce mycoderme vivent en symbiose des bactéries et des levures.
Voilà pour le "champignon" (qui ne doit son nom qu'à sa forme).



Présentation plus détaillée de la boisson qu'il donne.
Il s'agit d'une boisson pétillante obtenue par lacto-fermentation. Les bactéries et levures qui composent la culture ne sont viables que dans un environnement de thé (noir ou vert) et de sucre. Elles digèrent le sucre (la boisson finale n'est donc plus du tout sucrée), et fabriquent en même temps d'autres substances précieuses : l'acide glucuronique, des vitamines (B1, B2, B3, B6 et B12, ainsi que l'acide folique), des acides aminés et des antibiotiques par exemple. La boisson ainsi obtenue est une merveille que la nature nous offre pour prendre en main notre santé et en être responsables.

Voyons d'un peu plus près l'acide glucuronique. Je ne vais pas vous abreuver de ce nom barbare et difficile à prononcer, mais sachez juste que cette substance emprisonne les toxines étrangères au niveau du foie, lesquelles peuvent ainsi être expulsées via la vésicule biliaire dans l'intestin, et via les reins dans l'urine. Les toxines liées par l'acide glucuchose ne peuvent pas être réabsorbées par l'organisme.
L'acide glucuronique assure donc une fonction extrêmement importante de détoxification.
Notre foie fabrique normalement assez d'acide glucuronique pour éliminer les toxines. Enfin ça c'était autrefois, quand on mangeait naturellement ce que la terre nous donnait. Maintenant, avec tous ces produits chimiques dans notre assiette, toute cette nourriture industrielle, il se trouve que notre pauvre foie ne peut pas suivre.
Conclusion : le kombucha, qui renferme de l'acide glucuronique (impossible à fabriquer synthétiquement), est un précieux allié détox.

Cette détoxification naturelle, en éliminant les éléments perturbateurs de notre organisme, est entièrement bénéfique au fonctionnement de nos cellules. Cela se traduit par un réponse immunitaire plus élevée. Nous voilà mieux armés contre les petits virus, mais aussi les rhumatismes, l'arthrite, les calculs rénaux (car l'acide urique est neutralisé par la boisson) etc...

Dans ce chapitre je fais une mention spéciale au soutien qu'apporterait le kombucha au traitement contre le cancer. Je parle au conditionnel car, malgré les études qui ont été faites sur le sujet*, autant j'ai pu tester les vertus du kombucha sur les petits maux hivernaux et la vitalité quotidienne, autant je n'ai personne de ma connaissance qui a testé cette boisson dans une situation de cancer. Mon opinion - qui n'engage que moi - est qu'elle est tellement facile à réaliser à la maison qu'il serait dommage de s'en priver si les études en disent tant de bien. C'est de toute manière sans effets secondaires.
Le kombucha serait donc un excellent soutien au traitement contre le cancer en ce qu'il exerce une grande influence sur les agents pathogènes. Ces agents étant la cause de la diminution des globules rouges dès que le pH est défavorable. Par la détoxification qu'il provoque, le kombucha normalise le pH, et stoppe (limite ?) la destruction des globules rouges.
Gunter Frank* cite Alexandre Soljenitsyne qui raconte dans Le pavillon des cancéreux comment la boisson kombucha a guéri son cancer. Il était pourtant atteint d'un cancer de l'estomac, avec de nombreuses métastases un peu partout.
Encore une fois, je ne fais que transmettre une information en ce qui concerne le cancer, et je ne sais pas personnellement ce qu'elle vaut. Mais dans l'hypothèse où elle vaudrait de l'or pour certaines personnes malades, je trouve important de la mentionner.

Quoi qu'il en soit, le kombucha est une petite chose qui de toute manière change la vie par tous les bienfaits qu'elle apporte à la santé et la vitalité de manière générale. Nous en buvons tous les jours. C'est pétillant, rafraichissant en été (je conserve la bouteille au frigo), revigorant en hiver (je la conserve à température ambiante), et ça désaltère vraiment. Je ne connais pas d'autre boisson, en dehors de l'eau, qui désaltère vraiment.
Eugénie et Takaya l'aiment surtout au petit-déjeuner, Mathurin au dîner, et moi en milieu de matinée quand j'ai soif.

Un grand merci à Boris pour la souche qu'il nous a donnée l'année dernière.

Caroline


* cf. le livre de Gunther Frank, Combucha, aux éditions Ennsthaler, qui en mentionne beaucoup et donne toutes les références.

Exposition de Zentangle / Zentangle Exhibition

(Par/by Mathurin)

Mathurin

Mathurin

Eugénie

Mathurin

Eugénie

Caroline

Eugénie

Caroline

Mathurin

mercredi 23 janvier 2013

La crème qui nettoie tout du sol au plafond

J'adore cette expression : nettoyer du sol au plafond. Chez nous d'ailleurs, on fait les plafonds une fois par semaine. Si c'est vrai.

Bref, 2ème post d'une catégorie qui en comptera très peu parce que c'est tout ce que j'utilise à la maison : la crème à récurer !
J'adore aussi cette expression, crème à récurer.
Récurer : "nettoyer en frottant avec quelque chose de rugueux ou avec un récurant".

Vous prenez un pot en verre. Vous y mettez du bicarbonate de soude. Vous ajoutez du vinaigre blanc.
Et là c'est rigolo : c'est effervescent !
Faire le ménage est une activité ludique (on se marre bien) et é-du-ca-tive, car on y apprend en effet que le bicarbonate (NaHCO3 pour ceux qui se souviennent de leurs cours de chimie) est une base, et que lorsqu'on mélange une base à un acide comme le vinaigre, ca fait psssschiiiit et ça déborde du pot !
Pour éviter les débordements intempestifs, versez le vinaigre doucement, tout en mélangeant avec une cuillère. C'est nettement moins drôle du point de vue des enfants, qui ont tous fait un jour où l'autre l'expérience du volcan reproduit à la maison, mais ça gaspille moins.
J'y ajoute quelques gouttes d'huile essentielle de tea tree et/ou de menthe poivrée, pour leurs vertus anti bactériennes (et la bonne odeur de la menthe), mais c'est optionnel.

(Photo très moche donc petit format)

Donc en résumé : bicarbonate + vinaigre blanc.
Les doses sont à ajuster selon la consistance de la crème que vous souhaitez : plutôt épaisse, ou plutôt liquide.

Ensuite, on utilise une éponge normale, puis on rince, et on essuie avec un chiffon en microfibre. Mais je ne vais quand même pas vous dire comment on fait le ménage.

Le bicarbonate est
un abrasif doux (doux parce que les cristaux se dissolvent dans l'eau)
anti bactérien
assainissant
désinfectant
dégraissant
désodorisant
écologique
non toxique
(et en plus ça coûte trois fois rien)

Usages de cette crème à récurer (décidément, je ne m'en lasse pas) :
Eh bien... tout nettoyer du sol au plafond, on vous l'a dit !!!

Attention quand même : pas de bicarbonate sur l'aluminium.

Alors virez vite vos produits chimiques toxiques et à vos tabliers !

Caroline

Ajout du 2 février 2013 : j'ai oublié de préciser que cette préparation se garde environ une semaine. Personnellement, je la prépare en fonction des besoins, c'est tellement facile de mélanger les 2 ingrédients !

mardi 22 janvier 2013

La cuisson des aliments

J'aime bien le concept du "raw food". Nous sommes loin d'être des "crudivores" mais j'aime bien consulter des recettes d'alimentation crue et piquer des idées pour des sauces, des crackers, des biscuits, des barres de céréales qui sont pleines d'énergie vivante.
Dans le même ordre d'idée, j'essaie de ne pas trop cuire les aliments (sauf le riz et le pain qui sont cuits tout à fait conventionnellement, au rice cooker pour l'un, au four pour l'autre) afin de préserver un tant soit peu les nutriments.

Parce que la cuisson n'est pas anodine sur les aliments.


Elle en modifie la composition en détruisant les enzymes à partir de 42˚C.
Au delà de 90˚C, les vitamines A et B sont éliminées.
À partir de 100˚C, ce sont les minéraux qui deviennent non assimilables par l'organisme.
Enfin, la cuisson crée des réactions chimiques complexes qui peuvent être carrément néfastes pour nous, en produisant des substances toxiques. Ces toxiques sont faciles à voir : c'est la couleur brune qui apparaît sur l'aliment, celle qui donne si bon goût... Il s'agit là de la réaction de Maillard : c'est une combinaison entre sucres et protéines, et ces corps sont indigestibles et peuvent même devenir cancérigènes.

Petit tour des modes de cuisson :

- Le micro-ondes : à proscrire.
Outre le fait qu'il n'est jamais étanche et qu'on se prend plein d'ondes dans la figure quand il est en marche, il modifie profondément la structure électronique des aliments : appauvrissement en électrons qui entraîne oxydation et mort des cellules de notre organisme. De plus, la cuisson (ou décongélation, ou réchauffage) au micro-ondes transforme les protéines en substances toxiques pour le système nerveux.

- Le barbecue : prendre de graaaaandes précautions.
Cette cuisson brunit les aliments, ce qui, on l'a vu, est nocif et peut s'avérer cancérigène (réaction de Maillard). De plus, la cuisson au charbon de bois ou directement sur la flamme crée du benzopyrène (où l'on apprend qu'un steak grillé au barbecue peut contenir, en benzopyrène, l'équivalent de 600 cigarettes), un gaz polluant et persistant.
Mieux vaut opter pour une grille verticale et un barbecue électrique, et évidemment, ne pas laisser brunir les aliments (Oui mais c'est moins bon. Certes, mais faut savoir ce qu'on veut).

- L'eau bouillante : bof.
Le problème, c'est la température de l'eau. Bouillante, ça veut dire 100˚C, donc adieu enzymes et vitamines. Sans compter que le goût s'appauvrit, donc on a tendance à saler plus.

- Cuisson au four : oui mais.
Il convient de surveiller la cuisson afin de ne pas altérer la qualité de l'aliment : éviter la carbonisation et l'utilisation excessive de corps gras (qui donne des composés indigestes ou toxiques lorsqu'il est trop chauffé).

- Cuisson à la poêle : oui mais.
Faites attention au revêtement de vos ustensiles. S'ils sont en Teflon, la moindre rayure devient toxique. Et n'oubliez pas de ne pas faire fumer l'huile, qui devient alors toxique elle aussi.
La question du meilleur matériau pour les poêles et casseroles reste ouverte : j'en suis pour le moment à l'inox et le Green Pan, mais je serais heureuse d'avoir des retours documentés sur la céramique et les autres matériaux, merci !

- Cuisson à la vapeur : oui
Surtout pour les aliments non bio : la vapeur entraîne les toxiques et les fait retomber au fond de l'appareil. Pour cela, utilisez un couvercle bombé, afin que l'eau de condensation retombe sur les parois et non sur les aliments.
Et pensez à ne pas cuire trop fort, afin de conserver quelques vitamines.

- Cuisson à l'étouffée : OUI
C'est certainement le mode de cuisson qui respecte le mieux l'architecture moléculaire et la composition en minéraux et oligo-éléments. Les vitamines ne sont pas détruites si la température reste douce, et les aliments ne sont pas oxydés, car à l'abri de l'air.
Privilégiez donc une cuisson douce et plus longue. Il existe des appareils électriques sur le marché appelés des slow cookers : comptez une nuit ou une journée entière pour une cuisson complète. C'est certes long mais ça en vaut franchement le coup.
J'ai choisi pour ma part un compromis entre slow cooker et cuisson sur les plaques : la marmite norvégienne, ou cuiseur thermique. Il s'agit d'un recipient en inox qui va sur le feu, dans lequel on commence une cuisson douce, et qu'on met ensuite dans une cuve en thermos qui conserve la chaleur et poursuit la cuisson (sans gaz ni électricité) naturellement à l'étouffée.

J'avoue que cette question du meilleur mode de cuisson reste délicate car on nous promet monts et merveilles sur le marché, et il est difficile de bien se rendre compte de qui tient ses promesses sur le long terme.
Malgré tout, je pense qu'elle est essentielle, surtout pour les enfants qui accumulent si facilement les toxines dans leur organisme.

A bon entendeur...

Caroline

L'accord du participe passé, le jeu

Depuis 3 ans que nous avons commencé le français à la maison, je fabrique des jeux pour mettre en pratique les notions barbantes qu'il faut bien maîtriser pour écrire correctement le français.
La forme ludique permet une assimilation rapide et sans efforts. Mais pour aboutir à un plateau de jeu efficace, ou un jeu de cartes qui supporte bien la notion grammaticale que je veux que Mathurin mémorise, je passe bien souvent des heures et des heures à imaginer, brouillonner, tester les idées. J'en ai même fait une nuit blanche une fois !
Et quand je tiens enfin l'idée, il me faut la mettre en œuvre avec mes talents fortement limités en informatique, et mon matériel de bricolage tout à fait basique (à ce propos, j'ai fini par acheter une plastifieuse qui donne un résultat bien plus satisfaisant que tous mes essais de consolidation / plastification à la main).
Bref, j'ai passé tellement de temps sur tout mon matériel de français que je suis heureuse de le partager. J'ai également parfois pris des idées de ci de là sur les blogs de homeschooling que je fréquente assidûment, alors ce n'est que juste retour des choses que de mettre en ligne mes propres jeux.

Aujourd'hui, pour faire suite à mon post sur l'accord du participe passé, je propose le jeu qui va avec :

(n'oubliez pas de relier les cases 10 et 11 au feutre)



Il s'agit d'une sorte de jeu de l'oie, avec un départ, une arrivée. Le premier arrivé gagne.


Matériel :
- un pion par joueur (Eugénie nous a fabriqué de jolis pions avec des iron beads, ces perles qu'on assemble à plat, puis qu'on repasse au fer pour les coller),
- un .






Comment jouer :
Je jette le dé et avance en fonction. Le joueur adverse regarde dans la liste des références le numéro correspondant à ma case, et choisit une référence. Je dois remplacer les ... de la phrase de ma case par le mot choisi, et accorder le participe passé si besoin.
exemple : 
Je tombe sur la case 3. 
Mon adversaire choisit "la lumière". 
Je dois donc former ma phrase : 
"Il fait nuit mais la lumière n'est pas encore allumée", 
en précisant bien l'accord d' "allumé".
Puis c'est au tour de l'autre joueur, et c'est moi qui choisis la référence pour sa phrase.

Si l'enfant donne une mauvaise réponse, ce n'est pas grave, cela ne le fait pas perdre pour autant. On gagne en fonction du dé, pas de ses connaissances grammaticales, ce qui permet à des joueurs de niveaux différents de jouer ensemble.

Si Mathurin me donne une réponse qui n'est pas juste, on travaille dessus, c'est justement fait pour ça. Je ne lui donne pas la réponse corrigée, je le guide s'il en a besoin, mais on ne passe pas au tour suivant tant qu'il n'a pas trouvé et compris la bonne réponse.
Il a le droit de s'aider de la fiche-mémo d'Hugo, il a le droit de ne pas savoir, il a le droit d'hésiter : il est là pour apprendre et s'exercer.

Les parties sont plutôt animées, on s'amuse bien !

Caroline

lundi 21 janvier 2013

Des savons pour Marion

J'ai une petite nièce toute neuve !!!
Elle est née le 20 janvier et elle s'appelle Marion.
Et ce qu'il y a de bien avec une grossesse, c'est que ca dure globalement 9 mois. Ça laisse donc le temps de fabriquer un joli savon tout doux pour le bébé. Mais un savon ça prend moins de temps à faire qu'un bébé : en 5 semaines c'est prêt.

Je posterai un autre jour sur la méthode pour fabriquer les savons. Aujourd'hui je me contente de la photo des savons de Marion, que j'ai surgraissés à l'huile d'avocat.


(Oui oui je sais, la photo est très vilaine mais mes photographes de garçons ne sont pas là et il fallait que j'emballe les 8 savons pour les envoyer).

J'en profite pour rappeler que même avec le meilleur savon du monde (le mien par exemple tout savon fait maison), on ne savonne pas tout le corps du bébé. Les fesses, le cou, oui, mais pas le reste. Il s'agit de respecter la protection naturelle de la peau.
En ce qui concerne les cheveux, une fois par semaine (avec le meilleur savon du monde) c'est suffisant. Le reste du temps, on se contente d'un bon rinçage à l'eau.

Le matin (Boris Kustodiev)


Bienvenue Marion !

Caroline

Le "green"... ou l'herbe de blé en poudre

C'est le joli nom qu'a trouvé Eugénie pour désigner l'herbe de blé en poudre. Bizarre, pour une fille qui fait du tennis et pas du golf, mais bon c'est comme ça et ça a été adopté à l'unanimité à la maison.


L'herbe de blé en poudre, c'est du blé en grain qu'on laissé germer, puis pousser en herbe toute jeune, qu'on a par la suite déshydratée à très basse température, puis pulvérisée finement. Je vous rasure, je fais beaucoup de choses mais pas ça, je l'achète.

Le "green", donc, c'est un aliment très complet. Ses protéines regroupent 18 acides aminés, dont les 8 essentiels. Il renferme 92 minéraux, de très nombreuses vitamines, des enzymes de qualité et 70% de chlorophylle.
C'est un aliment détoxifiant très puissant, et son pouvoir alcalinisant est également très fort.
C'est un soutien indispensable au système immunitaire, si malmené en hiver.

Quand nous nous sentons somnolents ou lourds après un repas, c'est parce que nous nous sommes nourris d'aliments pauvres en enzymes nutritives, et par voie de conséquence, notre organisme va puiser dans notre propre énergie pour digérer. Si nous lui donnons dès le départ des aliments riches en enzymes, c'est cet apport exterieur enzymatique qui va faire le boulot (ou du moins qui va soutenir nos propres enzymes digestives) : pas de baisse de régime après le repas.
L'herbe de blé en poudre sert alors à rééquilibrer une alimentation pauvre en enzymes, car trop cuite, trop industrielle, trop polluée, trop raffinée.
Attention, je ne suis pas en train de conseiller une alimentation industrielle, polluée et raffinée sous pretexte qu'il suffit de prendre de la poudre d'herbe de blé pour arranger tout ça !

La chlorophylle contenue dans cet aliment est également un petit trésor par le soutien naturel qu'elle apporte aux ressources vitales de l'organisme. Ses anti-oxydants combattent les radicaux libres (qui oxydent et tuent les cellules). La chlorophylle combat l'anémie encore mieux que le fer, et facilite l'assimilation du calcium. Elle accélère la cicatrisation, elle régule le flux sanguin, elle élimine les métaux lourds.

Plus concrètement et plus rapidement "vérifiable" est l'action de soutien sur le système immunitaire. En faire une consommation quotidienne permet d'être non seulement en pleine forme tous les jours, sans coup de barre dans la journée, mais aussi d'être plus résistant aux virus.
Oh je ne dis pas qu'avec le "green" on passe complètement au travers... Un coup de stress peut vous flinguer le meilleur système immunitaire. Mais si, dans le cas où ça arrive, on double sa ration de green dans la journée, je vous promets que ça passera comme une lettre a la poste.

Mes conseils de consommation sont donc les suivants :
- Une bonne cuillère à café dans un verre d'eau tous les matins.
- En cas de coup de froid ou coup de stress (qui engendre bien souvent une baisse immunitaire) : 2 cuillères à café bien bombées, une le matin et une le midi.

Vous allez me dire : quel goût ça a ????
Ben... ça a un goût de vert, ça, on ne peut pas le nier. De vert cru, quoi.
Ah mais on n'est pas des vaches nous...
Non, moi non plus, et je n'en ai pas le système digestif qui sait s'occuper de la cellulose des végétaux, c'est pour ça que l'herbe de blé est récoltée très jeune, avant que la cellulose ne soit dure et indigeste pour nous.
Pas d'inquiétude, c'est tout à fait buvable. On peut mettre ça dans de l'eau, ou du lait (végétal, s'entend, on n'est pas des vaches mais on n'est pas des veaux non plus). Qui tente le jus de fruit me tient au courant, mais ça devrait le faire assez bien.

Quid des enfants ?
Si je vous dis que le green stimule toutes leurs fonctions de croissance ??? C'est vrai.
Quant au goût, chez nous ils ont fait une drôle de tête au début, et puis ils se sont habitués. Ils en prennent tous les jours.
Si vraiment, vraiment ils sont récalcitrants, vous pouvez le cacher dans des smoothies ou des desserts non cuits. Mais je suis certaine qu'en expliquant les choses, on peut aller très loin. Le goût, ça s'éduque. Et il y a tellement à gagner que ça vaut vraiment le coup de leur expliquer.

Une dernière chose.
Par son pouvoir hautement alcalinisant, l'herbe de blé en poudre est à conseiller à tous ceux qui travaillent devant un ordinateur. On le sait (ou on ne le sait pas et il faudrait le dire), les ondes électromagnétiques des ordinateurs, téléphones portables ou sans fil, micro-ondes et autres appareils dans le genre, endommagent gravement les cellules de notre corps. Ces ondes ont un effet acidifiant sur notre organisme. Alors en prévention, on adopte une alimentation alcalinisante, et/ou on consomme de l'herbe de blé en poudre quotidiennement.
La fatigue et les maux de tête dus à la pollution électromagnétique s'atténueront rapidement.

En résumé, le green pour :
- fortifier le système immunitaire
- lutter contre les infections et virus
- mieux digérer
- soutenir la croissance des enfants
- détoxifier l'organisme (métaux lourds, pesticides...)
- alcaliniser un terrain acidifié
- se protéger de la pollution électromagnétique.

Y a plus qu'à !

Caroline


dimanche 20 janvier 2013

La patatout, le baume universel

On a toujours besoin d'avoir sous la main une "patatout", un baume universel qui sert autant de soin hydratant ou adoucissant, que de remède cicatrisant.

Je faisais autrefois des crèmes. Mais du fait qu'une crème comporte une phase aqueuse en plus de la phase huileuse, elle se conserve moins bien qu'un baume qui lui, ne contient qu'une phase huileuse. De plus, la crème est une émulsion, il lui faut donc un émulsifiant, alors que le baume est un simple mélange de corps gras solidifiés par de la cire d'abeille, ce qui est beaucoup plus facile à réaliser. Si l'on respecte bien les proportions de la formule, on ne peut pas rater un baume (enfin, j'en connais une qui y a mis du sien et qui a réussi à rater son baume...).

On peut faire toutes sortes de baumes. Mais moi, j'aime LE produit qui sert à tout. D'où ma formule "patatout". J'ai fait des patanez, des patafesses (pour les bébés), des patalèvres, des patamains, pour finalement aboutir à une patatout bien pratique.


Cette formule sert à :
nourrir les mains sèches en hiver, 
hydrater les lèvres, 
cicatriser les gerçures, 
apaiser les inflammations de la peau ou des muqueuses (y compris les muqueuses intimes), 
soigner l'érythème fessier des bébés, 
refermer les plaies, 
activer la guérison des brûlures. 

Bref, on peut en mettre partout (peut-être pas dans les yeux quand même !), et tout le monde peut l'utiliser.

Voici la formule, adaptable à la contenance de votre pot :

Cire d'abeille : 1 part
Beurre de karité : 3 parts
Huile végétale* : 4 parts

Faire fondre au bain-marie la cire et le beurre de karité, puis ajouter l'huile.
Verser dans votre pot bien désinfecté, et laisser prendre.

Cette version va donner un baume lisse. Si on continue de mélanger pendant que le baume commence à figer, on obtient un baume plus souple, qui a une consistance plus proche de celle de la crème.

* Quelles huiles végétales utiliser ?
Le baume étant par définition gras, je vous conseille de choisir des huiles "sèches".

- Huile de jojoba : protectrice, assouplissante, cicatrisante.

- Huile de noisette : assouplissante, réparatrice, cicatrisante

- Huile de macadamia : adoucissante, cicatrisante, circulatoire

- Huile d'inca inchi : calmante, protectrice

Mais il est évidemment possible d'utiliser des huiles non sèches telles que l'huile d'olive, d'avocat, d'amande douce, etc...

Je mets au moins 2 huiles dans ma patatout, plus souvent 3 ou 4, afin de multiplier les propriétés, et rendre le baume universel. Mais vous pouvez cibler l'usage du soin, et privilégier les huiles en fonction de ce à quoi vous le destinez.

Petite note spéciale sur l'huile de calophylle : elle a l'inconvénient de sentir très fort le curry, mais c'est une merveille de la nature. C'est sûrement le meilleur cicatrisant qui soit parmi les huiles végétales.

Et un dernier zoom sur la cire d'abeille. Elle permet non seulement de durcir les phases huileuses, et donc donner de la tenue au baume, mais également d'y apporter son pouvoir filmogène. Ce qui signifie que le baume va laisser un léger film sur la peau qui d'une part isolera la peau des agressions extérieures (froid sur les mains, humidité sur les fesses des bébés...), et d'autre part limitera la déshydratation.




Faire ce baume est vraiment un jeu d'enfant. Et c'est un soin home made vraiment gratifiant : on constate vite les bienfaits sur les petits bobos quotidiens, sur la peau qui tiraille, ou sur les fesses rouges des bébés par exemple.

Bonne tambouille !
Caroline