J'ai des brouteurs de salade, à la maison. Je me souviens d'Eugénie, toute petite, qui hennissait de bonheur devant chaque feuille de salade, de chou, même des fanes de radis ou navet (le plus drôle c'était la grimace de déception après certaines expériences malheureuses !).
Il y a quelques jours, nous étions invités chez des amis. Le maître de maison avait préparé une salade verte avec une sauce composée de milliers d'ingrédients (au moins). C'était délicieux, à tel point que Mathurin et Eugénie ont demandé s'il y avait d'autre salade. Alors nos hôtes ont lavé une deuxième salade, refait une sauce, et le contenu du saladier a une fois encore été englouti avec des "huuuum... c'est booooon...". Pour finir sur : "Quoi ? Y en a déjà plus ?".
Alors il a fallu laver une troisième salade...
À la maison, la salade n'est pas aussi sophistiquée, mais elle a tout de même beaucoup de succès, j'en sers très souvent. Je ne fais que la laver, la sécher, et la servir telle quelle sur la table. Ensuite, chacun fait à sa guise.
Mathurin la grignote sans assaisonnement, en piquant dans le saladier, et en mangeant avec ses mains.
Takaya la dépose sur ce qu'il a dans l'assiette (ou le bol, on mange beaucoup dans des bols au Japon), et l'assaisonne avec ce qu'il a dedans.
Eugénie est la plus créative : elle prend les feuilles une par une, y dépose ce qu'elle a sous la main, puis les roule façon makis.
Et moi je déchire les feuilles en petits morceaux, et y ajoute une huile selon mon humeur du jour : olive, chanvre, avocat, pépins de raisin etc.
Chacun sa salade !
Caroline
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