On l'appelle le champignon longue vie. Mais c'est aussi le nom de la boisson fermentée qu'il donne. Ça ressemble au kefir (de fruit), mais ça n'est pas du kéfir.
Présentation rapide de cette drôle de chose pas très jolie, pas très appétissante, mais ô combien précieuse.
Le kombucha est composé d'un mycoderme gélatineux et ferme, ayant la forme d'un disque plat. Sur ce mycoderme vivent en symbiose des bactéries et des levures.
Voilà pour le "champignon" (qui ne doit son nom qu'à sa forme).
Présentation plus détaillée de la boisson qu'il donne.
Il s'agit d'une boisson pétillante obtenue par lacto-fermentation. Les bactéries et levures qui composent la culture ne sont viables que dans un environnement de thé (noir ou vert) et de sucre. Elles digèrent le sucre (la boisson finale n'est donc plus du tout sucrée), et fabriquent en même temps d'autres substances précieuses : l'acide glucuronique, des vitamines (B1, B2, B3, B6 et B12, ainsi que l'acide folique), des acides aminés et des antibiotiques par exemple. La boisson ainsi obtenue est une merveille que la nature nous offre pour prendre en main notre santé et en être responsables.
Voyons d'un peu plus près l'acide glucuronique. Je ne vais pas vous abreuver de ce nom barbare et difficile à prononcer, mais sachez juste que cette substance emprisonne les toxines étrangères au niveau du foie, lesquelles peuvent ainsi être expulsées via la vésicule biliaire dans l'intestin, et via les reins dans l'urine. Les toxines liées par l'acide glucuchose ne peuvent pas être réabsorbées par l'organisme.
L'acide glucuronique assure donc une fonction extrêmement importante de détoxification.
Notre foie fabrique normalement assez d'acide glucuronique pour éliminer les toxines. Enfin ça c'était autrefois, quand on mangeait naturellement ce que la terre nous donnait. Maintenant, avec tous ces produits chimiques dans notre assiette, toute cette nourriture industrielle, il se trouve que notre pauvre foie ne peut pas suivre.
Conclusion : le kombucha, qui renferme de l'acide glucuronique (impossible à fabriquer synthétiquement), est un précieux allié détox.
Cette détoxification naturelle, en éliminant les éléments perturbateurs de notre organisme, est entièrement bénéfique au fonctionnement de nos cellules. Cela se traduit par un réponse immunitaire plus élevée. Nous voilà mieux armés contre les petits virus, mais aussi les rhumatismes, l'arthrite, les calculs rénaux (car l'acide urique est neutralisé par la boisson) etc...
Dans ce chapitre je fais une mention spéciale au soutien qu'apporterait le kombucha au traitement contre le cancer. Je parle au conditionnel car, malgré les études qui ont été faites sur le sujet*, autant j'ai pu tester les vertus du kombucha sur les petits maux hivernaux et la vitalité quotidienne, autant je n'ai personne de ma connaissance qui a testé cette boisson dans une situation de cancer. Mon opinion - qui n'engage que moi - est qu'elle est tellement facile à réaliser à la maison qu'il serait dommage de s'en priver si les études en disent tant de bien. C'est de toute manière sans effets secondaires.
Le kombucha serait donc un excellent soutien au traitement contre le cancer en ce qu'il exerce une grande influence sur les agents pathogènes. Ces agents étant la cause de la diminution des globules rouges dès que le pH est défavorable. Par la détoxification qu'il provoque, le kombucha normalise le pH, et stoppe (limite ?) la destruction des globules rouges.
Gunter Frank* cite Alexandre Soljenitsyne qui raconte dans Le pavillon des cancéreux comment la boisson kombucha a guéri son cancer. Il était pourtant atteint d'un cancer de l'estomac, avec de nombreuses métastases un peu partout.
Encore une fois, je ne fais que transmettre une information en ce qui concerne le cancer, et je ne sais pas personnellement ce qu'elle vaut. Mais dans l'hypothèse où elle vaudrait de l'or pour certaines personnes malades, je trouve important de la mentionner.
Quoi qu'il en soit, le kombucha est une petite chose qui de toute manière change la vie par tous les bienfaits qu'elle apporte à la santé et la vitalité de manière générale. Nous en buvons tous les jours. C'est pétillant, rafraichissant en été (je conserve la bouteille au frigo), revigorant en hiver (je la conserve à température ambiante), et ça désaltère vraiment. Je ne connais pas d'autre boisson, en dehors de l'eau, qui désaltère vraiment.
Eugénie et Takaya l'aiment surtout au petit-déjeuner, Mathurin au dîner, et moi en milieu de matinée quand j'ai soif.
Un grand merci à Boris pour la souche qu'il nous a donnée l'année dernière.
Caroline
* cf. le livre de Gunther Frank, Combucha, aux éditions Ennsthaler, qui en mentionne beaucoup et donne toutes les références.
C'est en osant changer les petits détails qu'on peut tout changer.
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