photo : Takaya |
Cette année parmi les bonnes résolutions, on place en bonne position celle de s'occuper de soi. S'occuper de soi pour ne plus avoir à supporter ces douleurs quotidiennes, celles qui font dire "bof, j'ai l'habitude, depuis le temps que je vis avec...". S'occuper de soi pour ne plus souffrir d'allergies, pour ne plus tomber malade au moindre coup de vent, pour ne plus tomber au fond du gouffre moral lorsqu'on doit faire face à une difficulté, etc etc. S'occuper de soi pour remettre les compteurs physiologiques à zéro, et jouir, enfin, de la vraie santé physique et spirituelle. Et tout cela va passer par un changement alimentaire.
Toutefois, la théorie c'est bien beau mais ça n'apporte que des promesses, rien de concret. Or s'il est une chose que je voudrais très sincèrement partager, c'est bien notre expérience vécue : comment l'orientation vers une alimentation physiologique permet réellement de changer la donne dans des corps qui semblent pourtant voués à ceci ou à cela à cause de la génétique ou des erreurs du passé.
Avant tout, je me permets de vous demander de (re)lire ces billets, qui justifient le modèle de ma proposition de transition alimentaire :
- L'intestin, ce surdoué mal aimé (pour comprendre comment l'état de l'intestin est la source de toutes nos maladies).
- Vous avez dit maladies psychosomatiques ? (ou comment l'intestin régit notre état psychique).
- Les fruits au petit-déjeuner ou le procès du gluten (sur le plus grand toxique des temps modernes : le gluten).
Je précise que ce que je propose ici comme un programme n'est pas ce que nous avons suivi à la maison en ce qui concerne l'ordre. Pour la simple raison que les changements se sont produits au fur et à mesure de nos "problèmes" à soigner, et donc de mes recherches ciblées. Découverte après découverte, j'ai maintenant une vision plus globale et je peux affirmer, par exemple, que l'arrêt du gluten, qui est intervenu chez nous comme l'un des changements les plus récents, est en fait ce par quoi il faudrait commencer. Sur ce point, c'était mon erreur personnelle de ne pas avoir voulu ouvrir les yeux avant...
Voici donc ce que je ferais et dans quel ordre, si c'était à refaire.
Voici donc ce que je ferais et dans quel ordre, si c'était à refaire.
Etape 1 (durée : 3 semaines).
Lors de la 1ère étape j'éliminerais le plus grand des toxiques, le gluten. Et pas progressivement mais radicalement, du jour au lendemain. La raison en est que le gluten est tellement toxique que même consommé en petite quantité, il peut empêcher tout processus naturel et spontané de nettoyage de se faire.
Pourquoi 3 semaines ? Takaya m'a fait lire le livre de Djokovic "Serve to win", dans lequel il présente le changement alimentaire qui l'a profondément transformé, basé sur l'élimination du gluten. C'est pour moi une lecture anecdotique mais je considère ce témoignage personnel comme très intéressant. Djokovic propose d'éliminer le gluten pendant 2 semaines. Or je pense que 3 semaines c'est plus probant : il a été montré dans plusieurs études qu'une habitude se perd ou s'acquiert en 3 semaines.
Donc, pendant 3 semaines, je me contenterais de ne faire que ça : supprimer totalement le gluten (pain, pâtes, pizza, biscottes, biscuits, panure...). Je traquerais ! Et à la place, je mangerais des tartines de sarrasin, des galettes de riz, des pommes de terre, du riz, du quinoa etc etc.
Une expérience possible à la fin de cette étape, conseillée par Djokovic mais à mon sens totalement facultative : le 22ème jour, on réintroduit massivement le gluten. Par exemple, sous forme de pain le matin, de pâtes le midi, et de pizza le soir. Et on observe... Comportement, sommeil, sensations physiques...
Mais cette expérience n'est pas obligatoire, rassurez-vous.
Étape 2 (durée : 2 à 4 semaines)
Suppression progressive des produits laitiers (lait, beurre, crème, fromage, lait en poudre caché un peu partout) et du sucre ajouté.
Je remplacerais lors de cette étape les produits laitiers par des produits au lait de soja, ou, mieux, tous les autres laits végétaux. Quant au sucre, je le remplacerais par du miel (pour les non végétaliens), du sirop d'érable ou d'agave. Ces produits sont une transition, il ne s'agirait pas d'en prendre l'habitude. Je devrais donc essayer d'en diminuer la quantité tout au long des semaines à venir.
Tranquillement, je diminuerais également les excitants : le thé et le café du matin peuvent être remplacés par une infusion de plantes, ou un bouillon de légumes, ou encore une soupe au miso.
Étape 3 (durée : 4 à 6 semaines) :
Pendant cette période, je réduirais doucement les substituts du blé : le petit-déjeuner céréalier serait remplacé par un petit-déjeuner de fruits (avec une boisson chaude ou non excitante).
Je mangerais des fruits en en-cas dans la matinée.
Attention, à partir de là, ça devrait commencer à bouger - si toutefois ça n'a pas commencé avant... c'est le vrai début de la détox !
Les fruits sont des aliments très détoxifiants : du fait de leur très haute et très rapide digestibilité, les fruits ne demandent quasiment pas d'énergie pour la digestion. Par conséquent, toute cette énergie qui est d'habitude nécessaire à la digestion va être récupérée par l'organisme pour s'auto-nettoyer. Et comme la 2ème partie de la nuit et la 1ère partie de la matinée sont chronologiquement consacrées à l'élimination naturelle des déchets, manger des fruits au petit-déjeuner permet de soutenir cette activité normale de l'organisme (au lieu de la bloquer totalement avec des aliments qui demandent beaucoup d'énergie pour être digérés).
De plus, les fruits possèdent des facteurs astringents qui resserrent les tissus et en font sortir les éléments toxiques. En ce sens, les fruits sont particulièrement "agressifs" pour les dépôts toxiques du corps.
Mais déloger les acides n'est pas tout : il me faudrait également bien boire afin d'éliminer les déchets. Et pour cela, je commencerais la journée par un grand verre d'eau à jeun, et je continuerais à bien boire dans la matinée. Plus tard dans la journée, boire ne devient plus aussi important ; je boirais quand j'aurais soif, c'est suffisant.
Le mid et le soir, je garderais les menus habituels (sans les toxiques déjà éliminés évidemment !).
Attention, si elles ne sont pas encore survenues, des crises de guérison peuvent arriver ! Mais je serais prévenue, ce ne seront pas des maladies, mais des crises dites de détoxification, d'acidose, d'élimination : le changement alimentaire vers une alimentation physiologiquement adaptée aura délogé des toxines (des acides) dans mon organisme, qu'il essaiera d'éliminer par toutes les manières possibles. Si mes émonctoires sont engorgés, ça sortira un peu n'importe comment...
Lors de cette étape, je pourrais alors soutenir mes émonctoires : psyllium pour l'intestin, tisanes diurétiques si besoin, en tout cas : boire beaucoup d'eau pour drainer. Parallèlement, je ferais bouger la lymphe (vous savez, ce liquide qui nettoie les cellules de leurs déchets pour les entraîner vers les émonctoires) en faisant un peu de sport, activité qui, si elle entraîne de la sudation permettra également d'éliminer en douceur par la peau.
Étape 4 (durée indéterminée) :
Je m'orienterais vers la vraie alcalinisation.
Je supprimerais en douceur les légumineuses (très acidifiantes) : lentilles, haricots, soja. J'augmenterais drastiquement ma consommation de légumes (très alcalinisants).
Je proposerais lors de cette étape de faire du repas du midi un repas essentiellement constitué de fruits, qui fournissent de l'énergie pour l'après-midi grâce à leur sucre, et de centrer le menu du soir sur les légumes, salades, crudités en tout genre.
Mais je pourrais, bien entendu, ajouter du riz, du sarrasin, du millet, du quinoa, des pommes de terre, bref des féculents sans gluten, si je pense ne pas avoir assez à manger. Mais toujours après les fruits, lesquels doivent toujours être consommés avant tout le reste afin de ne pas stagner dans l'estomac et fermenter (et s'alcooliser !).
Et je n'oublierais pas de consommer une petite portion d'oléagineux (noix, amandes, pistaches...) et/ou des avocats, loin des fruits.
Exemples de repas lors de cette étape :
Caroline
Note :
Vous noterez que nulle part je ne mentionne la viande, les œufs, ou le poisson. Bon, personnellement, je suis végétalienne, mais dans l'absolu il faut savoir que ce sont des aliments très acidifiants. Cependant, pris en petite quantité et pas tous les jours, ils restent plus adaptés à la digestion humaine que le gluten par exemple. Si vous faites le choix d'en consommer, n'en faites pas votre aliment principal au cours du menu : les protéines animales devraient accompagner les légumes et non l'inverse.
PS : Si ça peut déculpabiliser certains, sachez que quand j'étais étudiante, ma nourriture principale c'était ça (et ce n'est pas une plaisanterie) :
Donc, pendant 3 semaines, je me contenterais de ne faire que ça : supprimer totalement le gluten (pain, pâtes, pizza, biscottes, biscuits, panure...). Je traquerais ! Et à la place, je mangerais des tartines de sarrasin, des galettes de riz, des pommes de terre, du riz, du quinoa etc etc.
Une expérience possible à la fin de cette étape, conseillée par Djokovic mais à mon sens totalement facultative : le 22ème jour, on réintroduit massivement le gluten. Par exemple, sous forme de pain le matin, de pâtes le midi, et de pizza le soir. Et on observe... Comportement, sommeil, sensations physiques...
Mais cette expérience n'est pas obligatoire, rassurez-vous.
Étape 2 (durée : 2 à 4 semaines)
Suppression progressive des produits laitiers (lait, beurre, crème, fromage, lait en poudre caché un peu partout) et du sucre ajouté.
Je remplacerais lors de cette étape les produits laitiers par des produits au lait de soja, ou, mieux, tous les autres laits végétaux. Quant au sucre, je le remplacerais par du miel (pour les non végétaliens), du sirop d'érable ou d'agave. Ces produits sont une transition, il ne s'agirait pas d'en prendre l'habitude. Je devrais donc essayer d'en diminuer la quantité tout au long des semaines à venir.
Tranquillement, je diminuerais également les excitants : le thé et le café du matin peuvent être remplacés par une infusion de plantes, ou un bouillon de légumes, ou encore une soupe au miso.
Étape 3 (durée : 4 à 6 semaines) :
Pendant cette période, je réduirais doucement les substituts du blé : le petit-déjeuner céréalier serait remplacé par un petit-déjeuner de fruits (avec une boisson chaude ou non excitante).
Je mangerais des fruits en en-cas dans la matinée.
Attention, à partir de là, ça devrait commencer à bouger - si toutefois ça n'a pas commencé avant... c'est le vrai début de la détox !
Les fruits sont des aliments très détoxifiants : du fait de leur très haute et très rapide digestibilité, les fruits ne demandent quasiment pas d'énergie pour la digestion. Par conséquent, toute cette énergie qui est d'habitude nécessaire à la digestion va être récupérée par l'organisme pour s'auto-nettoyer. Et comme la 2ème partie de la nuit et la 1ère partie de la matinée sont chronologiquement consacrées à l'élimination naturelle des déchets, manger des fruits au petit-déjeuner permet de soutenir cette activité normale de l'organisme (au lieu de la bloquer totalement avec des aliments qui demandent beaucoup d'énergie pour être digérés).
De plus, les fruits possèdent des facteurs astringents qui resserrent les tissus et en font sortir les éléments toxiques. En ce sens, les fruits sont particulièrement "agressifs" pour les dépôts toxiques du corps.
Mais déloger les acides n'est pas tout : il me faudrait également bien boire afin d'éliminer les déchets. Et pour cela, je commencerais la journée par un grand verre d'eau à jeun, et je continuerais à bien boire dans la matinée. Plus tard dans la journée, boire ne devient plus aussi important ; je boirais quand j'aurais soif, c'est suffisant.
Le mid et le soir, je garderais les menus habituels (sans les toxiques déjà éliminés évidemment !).
Attention, si elles ne sont pas encore survenues, des crises de guérison peuvent arriver ! Mais je serais prévenue, ce ne seront pas des maladies, mais des crises dites de détoxification, d'acidose, d'élimination : le changement alimentaire vers une alimentation physiologiquement adaptée aura délogé des toxines (des acides) dans mon organisme, qu'il essaiera d'éliminer par toutes les manières possibles. Si mes émonctoires sont engorgés, ça sortira un peu n'importe comment...
Lors de cette étape, je pourrais alors soutenir mes émonctoires : psyllium pour l'intestin, tisanes diurétiques si besoin, en tout cas : boire beaucoup d'eau pour drainer. Parallèlement, je ferais bouger la lymphe (vous savez, ce liquide qui nettoie les cellules de leurs déchets pour les entraîner vers les émonctoires) en faisant un peu de sport, activité qui, si elle entraîne de la sudation permettra également d'éliminer en douceur par la peau.
Étape 4 (durée indéterminée) :
Je m'orienterais vers la vraie alcalinisation.
Je supprimerais en douceur les légumineuses (très acidifiantes) : lentilles, haricots, soja. J'augmenterais drastiquement ma consommation de légumes (très alcalinisants).
Je proposerais lors de cette étape de faire du repas du midi un repas essentiellement constitué de fruits, qui fournissent de l'énergie pour l'après-midi grâce à leur sucre, et de centrer le menu du soir sur les légumes, salades, crudités en tout genre.
Mais je pourrais, bien entendu, ajouter du riz, du sarrasin, du millet, du quinoa, des pommes de terre, bref des féculents sans gluten, si je pense ne pas avoir assez à manger. Mais toujours après les fruits, lesquels doivent toujours être consommés avant tout le reste afin de ne pas stagner dans l'estomac et fermenter (et s'alcooliser !).
Et je n'oublierais pas de consommer une petite portion d'oléagineux (noix, amandes, pistaches...) et/ou des avocats, loin des fruits.
Exemples de repas lors de cette étape :
- Petit-déjeuner : fruits
- En-cas : fruits
- Midi :
- fruits (un très grand smoothie, une très grosse salade de fruits, ou une belle compote sans sucre ajouté) suivis de riz et des légumes cuits
- ou une grosse salade avec des noix ou des graines et des pommes de terre au four
- Après-midi si besoin : quelques oléagineux
- Soir : crudités, soupe, légumes cuits, une céréale sans gluten
Je peux dire que déjà, quand j'en suis arrivée là (même si dans la réalité je ne l'ai pas fait dans cet ordre !), je me sentais vraiment mieux sur tous les plans : physique, émotionnel, spirituel. Ma famille a bien entendu suivi le même chemin que moi (d'ailleurs, il a été initié par les problèmes des enfants, puis les décisions de Mathurin, dans un fouillis total par rapport à ce "programme" !) et peut témoigner du bien-être que ces changements ont apportés.
Je me suis écoutée, j'ai observé les réactions de mes enfants et de mon mari. Et surtout, j'ai essayé de ne pas me laisser démoraliser par les crises de guérison qui arrivaient. Si elles avaient été trop nombreuses ou trop violentes, j'aurais ralenti la cadence dans les changements. Mais j'en ai vécu de toute manière.
Les durées des étapes ne sont là qu'à titre indicatif, on peut aller plus vite ou plus lentement, ce n'est pas le plus important. Le plus important, c'est d'être sur le chemin et de marcher dans le bon sens, à son rythme, d'y trouver du mieux-être et du plaisir.
Les durées des étapes ne sont là qu'à titre indicatif, on peut aller plus vite ou plus lentement, ce n'est pas le plus important. Le plus important, c'est d'être sur le chemin et de marcher dans le bon sens, à son rythme, d'y trouver du mieux-être et du plaisir.
Sur ce chemin, on y rencontre des pancartes régulièrement : la pancarte "doute", la pancarte "ami qui me veut du bien", la pancarte "écart ou tentation", la pancarte "j'en ai marre...", et d'autres encore... Chaque fois, c'est moi qui choisis de m'y arrêter ou non. Je l'ai fait : j'ai douté, j'ai tout remis en cause, j'ai été inquiétée par des manifestations auxquelles je ne m'attendais pas. Mais j'ai choisi de poursuivre le chemin, parce qu'au fond de moi, j'étais convaincue que j'étais dans la bonne direction. Et ça en vaut la peine, je me le dis tous les jours.
Note :
Vous noterez que nulle part je ne mentionne la viande, les œufs, ou le poisson. Bon, personnellement, je suis végétalienne, mais dans l'absolu il faut savoir que ce sont des aliments très acidifiants. Cependant, pris en petite quantité et pas tous les jours, ils restent plus adaptés à la digestion humaine que le gluten par exemple. Si vous faites le choix d'en consommer, n'en faites pas votre aliment principal au cours du menu : les protéines animales devraient accompagner les légumes et non l'inverse.
PS : Si ça peut déculpabiliser certains, sachez que quand j'étais étudiante, ma nourriture principale c'était ça (et ce n'est pas une plaisanterie) :
NB : Je ne suis pas médecin. Je n'ai aucun diplôme de médecine, ni de naturopathie. Ces remèdes sont ceux que je donne à ma famille et que je préconise à mes amis. Ils sont le fruit d'années de recherches personnelles et ont fait leurs preuves, mais il vaut mieux consulter un médecin si les symptômes persistent.