samedi 8 mars 2014

Faire la différence entre une "maladie" et une "crise de guérison"

Les mêmes symptômes, les mêmes désagréments, mais pas du tout les mêmes enjeux au bout du compte...

photo : Mathurin


C'est a priori facile à confondre, mais un peu d'informations et de bon sens permettent de se démêler les pinceaux.

D'abord, il faut savoir ce qu'est une "crise de guérison", aussi appelée crise d'élimination, crise d'acidose, crise de détox.
Je me permets de vous renvoyer à mon petit topo sur les crises de guérison, mais pour faire rapide, sachez que tout changement alimentaire vers une alimentation plus physiologique (donc : diminution/suppression des toxiques et/ou augmentation des apports physiologiques) induit automatiquement un regain d'énergie pour l'organisme, qui dans un premier temps nous accorde cette nouvelle énergie et nous laisse l'utiliser comme bon nous semble, mais qui par la suite décide de se la garder pour se nettoyer (et nous la rend après son nettoyage !). Se nettoyer : détoxifier, faire le ménage, trier les déchets.

Et c'est ainsi qu'après toute transition alimentaire, on se réjouit du surcroît d'énergie et de bien-être que cela apporte pendant quelques temps et... un jour, on commence à rencontrer les difficultés. Fatigue, boutons, douleurs, fièvre... Et là, on se dit à quoi bon si c'est pour être malade comme avant...

C'est là qu'intervient la connaissance d'abord. Je sais ce qui se passe, j'étais prévenue. Je savais que je devais en passer par là.
Mais... on ne peut pas s'empêcher de douter, parce qu'autour de soi, on peut recevoir des réflexions ("Ah tu vois, finalement ton truc ça marche pas !"), ou bien on peut se dire soi-même que "c'est normal, il y a un virus qui traîne, donc je suis malade"...

Alors, intervient le bon sens. Pour distinguer à ce stade la maladie de la crise de guérison, on observe le contexte, l'hygiène de vie :
- Est-ce que j'ai réintroduit un toxique, même en faible quantité ?
- Est-ce que je dors suffisamment ?
- Est-ce que mon activité quotidienne est suffisante ?
Si je réponds oui à ces questions, alors c'est que je traverse une crise de guérison, tout simplement. Qui passera certainement aux yeux des autres pour une "maladie", qui sera diagnostiquée comme telle par le médecin car la médecine ne soigne que le symptôme, mais moi, au fond de moi, avec mes connaissances et mon bon sens, je sais que je ne suis pas malade (mais je m'écrase et je préfère dire que j'ai chopé un truc ou que l'hiver commence à être trop long, je n'ai plus envie de me justifier. Et puis de toute manière j'ai un peu du mal à convaincre du bien fondé de ma démarche en toussant comme une dingue ! On en reparlera donc plus tard, quand la crise de guérison sera passée !).

Mais une fois qu'on sait qu'on n'est pas malade et qu'on traverse une crise de guérison, on n'est pas obligé d'accepter de supporter ces symptômes ! En connaître les tenants et les aboutissants aide à mieux les vivre, mais on n'est pas non plus des martyrs. Enfin pas moi.

Alors que faire ?
Revenir en arrière, réintroduire les toxiques (gluten, produits laitiers, sucre, produits industriels...) ? Non, surtout pas. On est sur un chemin et on continue d'avancer. Par contre on a le droit de ralentir, et ce ralentissement est selon le cheminement de chacun. Par exemple quelqu'un qui était passé au tout cru se cuisinera des légumes au dîner. Quelqu'un qui venait d'arrêter le gluten mangera plus de céréales sans gluten. Quelqu'un qui avait augmenté massivement son apport de fruits le diminuera un peu.
Jusqu'à ce que les symptômes disparaissent.
Et ensuite on pourra poursuivre le chemin, en modulant toujours selon son ressenti, mais sans retourner en arrière.

En même temps que ce ralentissement sur le chemin, il faudra vraiment travailler sur les émonctoires, trouver lequel est notre point faible et faire en sorte de le débloquer. Parce qu'un changement alimentaire remet les toxines en circulation mais... ne les élimine pas pour autant ! Le travail d'élimination se fait naturellement si les émonctoires (intestins, reins, peau, poumons) fonctionnement bien, mais ça n'est pas toujours le cas...

Pourquoi je vous raconte tout ça ?

Parce que je suis en plein dedans.
Ma transition alimentaire a commencé très progressivement (sur des années), et je n'ai jamais eu de problèmes. Sauf que ces derniers mois j'ai accéléré les choses et finalement, j'ai été trop vite, je m'en rends compte maintenant.
Arrêt du gluten définitif en octobre, alimentation crudivore à 85% à partir de décembre... et le coup de grâce fin février : achat d'un extracteur de jus et consommation de jus de légumes et de fruits tous les jours.

Je ne soupçonnais pas le pouvoir des jus... J'avais pourtant lu sur ce sujet, mais vous comprenez, moi je suis plus forte que tout le monde, et surtout bien moins intoxiquée puisque ma transition alimentaire a débuté il y a des années. Donc j'allais me faire plaisir avec mes jus sans en pâtir !
Que nenni...

Je dois dire que la crise de guérison avait commencé avant les jus, début février. Jusque là, j'étais Wonderwoman, rien ne pouvait m'arriver, j'avais une pêche d'enfer et je n'allais certainement pas expérimenter des symptômes désagréables !
Tu parles. Je vous faire une petite liste de ce que j'ai eu depuis début février :
- très forte fièvre (j'ai appelé ça la grippe, le virus était dans le coin et ça rassure les gens)
- très grosse fatigue
- démangeaisons sur tout le tronc, puis juste derrière les oreilles (argh... une horreur)
- toux
- mal de gorge

Et parallèlement, car une crise de guérison est AUSSI accompagnée de manifestations positives :
- disparition du psoriasis (3 cm2 sur le cuir chevelu depuis que mon adolescence)
- une peau naturellement plus hydratée et plus douce que jamais (mince, je venais de me faire un baume qui sent le paradis parce que tous les hivers, la peau de mes mains est terriblement sèche)
- disparition des odeurs corporelles (diantre, que vais-je faire de mon meilleur déodorant du monde ?)
- un excellent moral "malgré tout" ! (oui bon je ne vous cache pas que j'en ai un peu ras le bol des symptômes listés dans le paragraphe précédent, mais globalement, il fait beau dans ma tête)

J'hésitais à faire étalage de tout ça ici, et puis je me suis dit que ce serait plus un témoignage qu'un étalage. Ce que je traverse sans inquiétude, en toute sérénité (enfin... quand on a des gratouilles dans le dos en pleine discussion au bureau je ne sais pas si on peut vraiment parler de sérénité hihihi !), il est évident que d'autres que moi l'expérimentent mais pas forcément dans la tranquillité d'esprit. Certains se pensent sûrement "malades" alors qu'ils ne le sont pas.
Et finalement, ce qui m'a décidée à écrire cet article est celui d'Anne-Marie de CrudiVegan, paru il y a quelques jours, dans lequel elle explique tout ce processus. Je vous encourage à le lire en entier, mais je ne peux que lui piquer une phrase en guise de conclusion :
"Ces désagréments sont de toute manière bien moins graves que les maladies qui surviendraient dans le futur sans cette remise en cause de votre façon de manger".

À bon entendeur, salut !

Caroline

mardi 4 mars 2014

Houmous de petits pois (cru)

Cette recette m'a posé un vrai cas de conscience. Si si c'est vrai.

Ça fait des mois que je la réalise, sans jamais rien peser, un peu à la va-vite, et pourtant, elle est un pilier de nos dîners.

Du coup je me demandais : publier ou ne pas publier ? That is the question...
D'un côté un petit ange tout rose et joufflu me soufflait à l'oreille que cet houmous est tellement bon et rapide à préparer qu'il faut absolument en faire profiter l'humanité. Et de l'autre côte, un petit diablotin à la queue crochue ricanait que ce serait se foutre de la g... des gens qui font l'effort de venir sur ce blog que de publier un truc si basique auquel tout le monde a déjà dû penser.

Le petit diablotin a longtemps gagné la partie. Et je conservais humblement mon houmous de petits pois.
Et puis l'autre jour, je l'ai trouvé si beau, si vert, si frais et pourtant si rond en bouche, si satisfaisant, si... pratique, parce que c'est peut-être sa qualité première, que j'ai fait taire cet opportun de diablotin et j'ai décidé de laisser parler le petit angelot.


Photo : Mathurin


Ne m'en veuillez pas pour la simplicité de cette recette. Mon petit ange joufflu m'a assuré que parfois, il suffit juste de souffler une idée à quelqu'un pour que ça débloque des situations coincées. Et que, à condition de penser à toujours avoir des petits pois surgelés dans son congélateur, cette recette pouvait débloquer bien des questions telles que la plus cruciale d'entre toutes : "Qu'est-ce que je vais faire à manger ce soir ?".
Parce que cet houmous, vous le servez avec des pommes de terre cuites au four, ou bien des grandes feuilles vertes façon rolls, ou encore des bâtonnets de légumes, ou tartiné sur des rondelles de courgette crue, ou que sais-je encore, enfin bref mon petit ange fessu m'a assuré que je pouvais sauver des vies en donnant cette recette.
(Je ne vous cache pas que le diablotin était outré par ces paroles, et, profondément vexé, il faisait la gueule dans son coin).

Photo : Mathurin



Alors, voilà :

Ingrédients :

  • 250g de petits pois bio surgelés (et quand je n'ai pas pensé à les décongeler la veille, je trempe le sachet dans de l'eau chaude, ou je le place au dessus du sèche-linge, enfin bref peu importe le moyen, on est là pour travailler dans l'urgence et sauver des vies, qu'il m'a dit l'autre)
  • du tahini, genre une cuillère à soupe ? (je ne sais pas trop)
  • du tamari (au goût, ça doit apporter une saveur salée)
  • une gousse d'ail (optionnel)
  • du cumin en poudre
  • de l'eau (parfois même, quand je suis d'humeur joyeuse, j'y mets du kombucha plutôt que de l'eau)

Réalisation :
Quand les petits pois sont décongelés, vous mettez tous les ingrédients dans le robot (sauf l'eau) et vous mixez. Et ensuite vous ajoutez éventuellement un peu de tamari pour le goût salé, de tahini pour l'onctuosité, c'est vous qui voyiez. Et de l'eau pour assouplir la chose.
(J'entends le petit diable qui n'est pas content, mais alors vraiment pas content du tout... Il dit "Tu te fous vraiment d'eux hein...").

Vous me pardonnez ?

Caroline

samedi 1 mars 2014

Curry de légumes, tout cru

Eugénie m'avait demandé un curry de fruits. Oui, elle est comme ça.
L'idée m'avait plu sur le coup, et puis comme je n'ai pas eu le temps de bien réfléchir à la question, mon envie de curry de fruits s'est envolée. Mais pas l'envie de curry de légumes. Et c'est ainsi que je vous propose aujourd'hui un curry entièrement cru et facile à réaliser.

photo : Takaya


Il se compose de 3 parties : les légumes, la sauce au curry, et le "riz" (cru !).
Pour les légumes, je choisis des aubergines et des champignons car je les fais mariner quelques heures afin de les "cuire" un petit peu, et ces légumes s'y prêtent bien. Mais vous pouvez ajouter des courgettes, des carottes, des navets...
Pour la sauce au curry, je veux une texture onctueuse et non liquide, alors j'utilise des graines de chia qui épaississent la passata qui me sert de base. Des graines de lin réduites en poudre feraient également l'affaire.
Et enfin pour le "riz", je prends une belle tête de choufleur que je réduis en tout petits morceaux au robot.

Ces proportions sont pour 4 personnes en plat unique (dont une petite fille qui se resert 3 fois), avec un reste pour 1 personne (disons un lunch box ?). Ou sinon 6 personnes. Ou 4 personnes qui mangent normalement et 2 lunch boxes. Enfin ça dépend.


Ingrédients pour les légumes :
  • 800g d'aubergines
  • 350g de champignons
  • 2 cuillères à soupe de tamari (ou de shoyu, mais il contient du gluten)
  • 1 cuillère à soupe d'huile d'olive

Ingrédients pour la sauce au curry :
  • 1 bouteille de passata bio (700 ml)
  • 300ml d'eau
  • 4 cuillères à soupe de graine de chia
  • 1 gousse d'ail
  • 1 belle cuillère à soupe de curry en poudre (ou plus selon la force de votre curry)
  • 1 belle cuillère à soupe de curcuma
  • 1 cuillère à café de garam massala
  • 1 cuillère à café de cumin en poudre
  • 1 cuillère à café de gingembre en poudre
  • 2 cuillères à café d'oignon en poudre
  • (optionnel) 1 cuillère à soupe de graines de chanvre décortiquées
  • un tout petit peu de sel (moi je n'en mets pas du tout)
  • poivre, au goût

Ingrédient pour le "riz" cru :
  • une tête de choufleur



Réalisation

1) Préparation des légumes :
Couper les aubergines et les champignons en petits morceaux, les arroser du tamari et de l'huile, et laisser mariner une bonne demi-journée en remuant de temps en temps.

photo : Takaya


2) Préparation de la sauce :
Placer tous les ingrédients dans le blender, et mixer.

3) Préparation du "riz" :
Découper le choufleur en morceaux, et les réduire en semoule un peu épaisse au robot. Y aller doucement afin d'obtenir la consistance adéquate.
Un conseil : même si votre robot est assez grand pour contenir tout le choufleur, il vaut mieux toutefois procéder en plusieurs fois, sinon, le temps d'obtenir une semoule grossière sur le dessus, vous risquez d'avoir une vraie purée en dessous.

photo : Takaya
(avec la participation de Nonki le pingouin)


Ça a l'air de tout un binz comme ça, mais en fait non. Les légumes se préparent en avance, quand on a le temps (voire la veille au soir et ils attendent dans le frigo). Le robot qui a servi au choufleur se rince tout seul sous l'eau courante, pas besoin de savon. Et la sauce au curry ne demande qu'une flexion de l'index sur le bouton !

Et vous savez quoi ? La prochaine fois, je corserai un peu le curry, et... j'y ajouterai des morceaux de fruits. De l'ananas par exemple. Elle a raison, Eugénie.

Caroline

mardi 25 février 2014

"Changer de croyances pour changer de monde" (Marc de la Ménardière)




Cette vidéo commence par une phrase choc : "Être bien adapté dans une société profondément malade n'est pas forcément un signe de bonne santé".

Je crois que nous sommes nombreux à être d'accord : la société telle qu'elle est devenue n'est pas satisfaisante. Santé, éducation, économie, politique, quel que soit le domaine, ça ne fonctionne plus.

Mais c'est bien facile de critiquer. Par contre, arriver avec des solutions, c'est plus difficile. C'est pourtant ce que fait Marc de la Ménardière dans cette petite conférence à TED (17 min), et j'adhère totalement.

photo : Mathurin


Qui va écrire la nouvelle histoire ? Qui seront les acteurs du changement ?
Réponse et solution dans cette vidéo.

Caroline

PS : si vous n'accédez pas à la vidéo d'ici, voici le lien :
http://www.youtube.com/watch?v=zAfYtfMhvbw

lundi 17 février 2014

Les "sucres lents" n'existent pas

Amis sportifs de tous poils, on vous a menti !
Amies mamans, soucieuses de l'endurance de vos enfants, aussi.
Amis tout court, car tout le monde est concerné.

Cette vieille idée, celle de l'existence de "sucres lents" et "sucres rapides" est tenace, et pourtant ça fait bien 20 ans qu'on a découvert que c'est du vent.

On a dans l'idée que tout ce qui est composé de sucres complexes (pain, pâtes, légumineuses...) offre une énergie plus durable, ce qui est important lors d'un effort sportif, ou une longue journée active pour les enfants. Ainsi, on pense que se gaver de pâtes la veille d'une compétition ou d'un examen est la meilleure manière de faire le pleine d'énergie pour le jour J.
C'est une grosse erreur.

Casser le mythe, par Mathurin


L'organisme ne peut absorber que des nutriments simples, et donc, dans le cas des sucres, uniquement des sucres simples. Lorsqu'on lui donne des sucres complexes, tout le travail de la digestion dans l'estomac consiste à décomposer ces sucres complexes en sucres simples, pour qu'ils puissent être ensuite assimilés (c'est à dire qu'ils puissent passer dans le sang pour être transportés jusqu'aux cellules qui s'en nourrissent).

Ainsi, lorsqu'on mange des sucres complexes, l'estomac met environ 4 heures à dégrader ces sucres. 4 heures, c'est long. Donc on a vite fait de déduire que ces sucres complexes sont des "sucres lents". L'erreur a été de croire que lenteur de digestion = assimilation progressive, alors qu'il ne s'agit que d'une assimilation différée mais tout aussi rapide qu'avec les sucres "rapides", car une fois que le sucre complexe est devenu un sucre simple, il passe aussi vite dans le sang qu'un sucre simple d'origine. Il n'y a donc qu'un retard d'assimilation, le temps que les molécules soient assimilables par l'organisme.

Le mythe du plat de pâtes la veille au soir d'une compétition sportive est d'autant plus fallacieux que l'énergie sera disponible après la digestion, soit pour un dîner à 20h, vers minuit !! Amis sportifs, bonne nuit.
Sans compter que ces sucres complexes encrassent fortement l'organisme qui n'est pas fait pour les digérer (souvenez-vous entre autres du gluten !), et que l'effort fourni pour décomposer ces sucres complexes en sucres simples est autant d'énergie prise sur celle sur laquelle on comptait...

Quelle est donc la meilleure alimentation avant un effort sportif ? Ou avant une journée active qui demande de l'énergie ?
Les fruits. Les sucres simples des fruits. Mangeons des fruits, plus ou moins denses selon les besoins. La digestion est légère et facile car l'estomac n'a pas besoin de travailler avec acharnement pour dégrader les sucres, et l'énergie est disponible en 30 minutes environ. La digestion ne demande aucun effort, et toute l'énergie peut être économisée en vue de l'effort à fournir.

Ne confondons plus la lenteur du passage dans l'estomac (lente car laborieuse dans le cas des sucres complexes) avec la vitesse du passage dans le sang (car seuls les sucres simples passent, qu'ils soient issus de sucres simples initialement ou de sucres complexes à l'origine*).
Comprenons qu'on ne reçoit l'énergie d'un aliment qu'une fois qu'il est assimilable : donc dégradé en nutriments simples.

Les sucres "lents" n'existent pas. Ça fait des années que ça a été démontré**, et pourtant le mythe a la vie dure.

Caroline

*  Théoriquement. Car la muqueuse intestinale est trop souvent lésée, et laisse passer des sucres complexes, lesquels ne sont pas reconnus par le système immunitaire, qui se met alors en état d'alerte et lancent les programmes "allergies" et "maladies" diverses.

** Par exemple par l'étude "Carbohydrate availability and training adaptation : effects on cells metabolisms", de Hawley et Burke, 2010 (mais il y a d'autres études moins récentes).

dimanche 16 février 2014

Comment j'ai découvert l'aquaponie

(Par Mathurin)

J'étais en train d'aller en classe de musique quand Russ, (le teacher de la classe d'à côté), me donna un papier avec écrit dessus, aquaponie. En rentrant à la maison, je regardai sur internet ce que c'était. J'ai trouvé plein de pages. Ça m'a pris un moment pour comprendre comment ça marchait, mais une fois qu'on trouve un bon schéma, on comprend très facilement.

Le lendemain, je suis allé à l'école très tôt pour parler avec Russ de l'aquaponie. On a fait des recherches tous les deux et on en a appris beaucoup plus qu'avant. Pendant la journée, j'ai fait encore plus de recherches. Russ m'avait aussi dit qu'on pourrait en fabriquer un en classe. Un dans le jardin, et un au Cambodge. (Mon école a construit une école la-bas).

Aragon au séminaire
Un jeudi, j'étais en train de partir pour l'école, (je pars très tôt à l'école tout les jours. J'aime bien), quand Russ appela ma mère pour lui dire qu'il y avait une conférence d'aquaponie le dimanche suivant. En arrivant à l'école, Russ me dessina des schémas élaborés de systèmes d'aquaculture et d'hydroponie. Et il m'expliqua pourquoi ils ne marchent pas.

Le vendredi, je demandai à des copines si elles étaient intéressées de venir au séminaire dimanche. Elles ont accepté de venir. Le dimanche, ont s'est donné rendez-vous à une gare de métro. L'endroit du séminaire se trouvait à Chiba. Il y avait Russ, les trois filles, l'assistante de Russ, la bibliothécaire de l'école et moi.

En arrivant à la gare de Chiba, on a du attendre 30 minutes pour que Aragon, le président de Japan Aquaponics, vienne nous chercher et nous amener chez lui. On a parlé pendant une heure, puis, on est allés au temple juste à côté de chez lui pour le vrai séminaire.

Au séminaire, il y avait Aragon, sa femme, (elle traduisait l'anglais en japonais), nous tous, et 3 dames venues d'Okinawa. Le séminaire dura 5 heures. Pendant le cours, Aragon nous montra comment construire notre propre système.

À 6 heures et demie, on était dans le métro pour rentrer. On portait le système déjà construit par Aragon. À 7 heures, on allait à l'école pour déposer le système. Et à 7 heures et demi, j'étais rentré.

Maintenant, je travaille encore dessus. Aragon est venu en classe pour nous apporter les pompes et pour voir l'école.

Je vous expliquerai comment le systeme marche dans un autre post !
Et je vous dirai aussi ce que c'est que l'aquaponie !

Mathurin